Dimanche 11 mars 2007 à 19:03

Tu sais puisque maintenant tu es partie c'est la solitude qui me ronge.
J'arpente les rues désertes mais les nuits sont froides depuis que tu n'es plus.
Il y a le bruit lourd de mes pas sur l'asphalte, le crépuscule de ton sourire et les sanglots des dieux qui glacent mes veines. Cette pluie couleur d'orage qui m'annonce le chaos.
Comme si l'apocalypse avait éteind ton soleil et nos étoiles.
La vie est aléatoire, nous le savons bien, on l'a appris. Tu sais bien...
Et ça me rappelle nos forteresses faites de rêves et de liberté qui se dressaient hautes face aux univers.
Et parfois il y a avait la chute, et dans une étincelle nos murs s'effondraient. Tu te souviens?
Après ça il reignait un silence pesant, ça durait comme une éternité de voir l'éphémère mourir sous nos yeux.
Lorsque la lueur de l'utopie s'éteind.
Il fait encore nuit et le diable m'implore. Il me semble qu'il me demande de l'aide.
Il pleut.
Dieu te pleure et le diable me prie.
Et cette averse d'âme que nous avions vu comme une montagne de cadavres froids.
On a construit nos propres tombeaux pour rendre la fuite possible.
Sous cette pluie nocturene je me rappelle ta bouche et je joue avec les ombres pour qu'elles m'offrent les courbes de ton corps depuis longtemps eprdues.
Sous ton coeur de verre il y avait notre amour et
la promesse légère d'un lendemain possible.
Tu étais le jour, le ciel. Ô toute l'affection que je te portais. Qui aurait pu prédire que tout ceci n'était qu'une infection?
en y repensant je sens encore cette apesanteur céleste que seule ta présence me permettait de ressentir.
Oh mon amour défunt, mon ange, ma prophétesse, il y a le souffle de tes lèvres sur ma peau et ta voix comme le bruit d'une rivière. Pure et cristalline.
Mais voilà que les ténèbres s'ouvrent et que ma voie s'éclaire.
C'est le jour qui se lève à traversles branchages d'un arbre mort. Je pense à nous et à tes mains.
A l'odeur de nos désirs et au sang de nos passions.
Le soleil me brule, et ton abscence me tue.

Par poopeedoox le Vendredi 7 septembre 2007 à 10:41
très beau texte, j'aime bcp le côté personnel qu'on peut trouver dedant, en plus le thème de la solitude et du manque est bien dit : c'est prenant et profond !
 

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