Trois.Quatre.
Sortez vos griffes et vos briquets.
voici l'heure de l'évasion.
Applaudissez. Plus fort. Encore plus fort.
J'ai l'acide qui me ronge les os de l'intérieur et ça me fait pleurer rouge et rire jaune. J'ai voulu me mettre au vert, partir dans mes rêves bleus.
Finalement j'atteris dans une rave, une seringue plantée dans mon avant-bras frileux.
Trois. Quatre.
Rangez vos billets et vos chiffres.
Voici l'heure la plus lubrique.
Marquée par votre concupiscence nauséabonde. Frappez dans vos mains, mélangez vos salives.
Et tout ces liquides qui nous identifient.
C'est la farandole du nimporte quoi.
La suite a un gout d'herbe de provence et de métal.
ça vous reste au travers de la gorge, respirez fort la fumée qui s'aggripe à vos bronches. Trois. quatre.
Respire, expire, résiste, existe.
Parce que le jeu en vaut la chandelle.
Ramassez vos allumettes et rallumez les bougies. Le chandelier conduit la chaleur et j'ai la pomme de mains collée au comptoir. Rouge, brulante. Ses lèvres.
Trois.Quatre.