Lundi 4 avril 2011 à 16:06

 La fièvre paralyse les membres mais elle fait courir l'esprit.
Je rêve d'un temps, d'un long moment où le reste ne compterait plus. 
Créer l'amour, faire le manque. Faire l'amour, créer le manque.
Je voudrais des draps propres pour pouvoir les salir. L'odeur de l'air frais, l'odeur des matins qui promettent.
Puisque si tu me mens je le sais et que je garde les yeux fermés lorsque tu m'embrasses sur la bouche.
Le monde va de travers, c'est quelque chose que l'on répète, c'est quelque chose de récurrent.
Le prix des choses n'ira pas en diminuant.
Il n'y a pas de vie en moi, j'ai tout laissé partir comme on regarde par la fenêtre. Je pose mes mains sur mon ventre à défaut du tiens.
Je n'ai pas de ce que je veux parce que ce que je veux se joue sur le plan humain. Alors j'attends simplement, je revois des visages, je continue de parler et de rire. Je ne fais rien en surplus parce que j'ai bien compris que ça ne servait à rien de vouloir leur ressembler.
Je ne fais plus confiance à personne. Ou alors je me confie trop, je me laisse charmer pour charmer aussi. J'y peux rien, c'est comme ça que je fonctionne. Alors pour ne pas aller trop loin, je ne bouge plus.
Je ne fais plus confiance à personne, c'est à dire même pas à moi-même.
Qui sait si je n'irai pas me jeter au coup du premier inconnu assez charmant pour me plaire? Ma solitude est parfois criante, elle est un trou noir. On s'y perd. On a tous plus ou moins besoin de combler le vide n'est-ce pas?
Je pers et gaspille mon temps en me convaincant du contraire.

Règle n°1  : ne jamais avoir la flemme de s'occuper de son poisson rouge.


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