Dimanche 29 avril 2007 à 22:00

C'est dans ces moments là que je me demande pourquoi je pourrai pas tout simplement poser mes lèvres sur les tiennes et savourer leur gout pendant une demie seconde.


Parce que j'aime pas trop cette ambiance, parce que je suis bien et eux, sans plus.
Sauf qu'il ne se passe rien,et pourtant ça me convient.
T'es là tout chaud contre ma peau. Comme si de rien n'était, on mélange nos pensées et nos souffles.
Je n'aime pas cette musique, mais j'aime ceux qui la joue, alors ça compense.
Et je souris.
La fumée de nos cigarettes s'élève et se cogne contre le plafond. On arrive pas encore a faire des ronds, mais ça va venir. Y a tes doigts tout près des miens et tes cils qui me chatouillent la joue. J'ai qu'à tourner la tête et tout te dire. Mais c'est trop risqué de tout dire, et puis on est très bien là. Au milieu des préludes, entre deux ou trois accords, accrochés à nous même entre quatre murs blancs.
Sur le matelas tout mou, on s'enfonce, loin mais proche.
Et je t'aime comme je t'aime, même si tu n'es pas toi.
Même si je ne suis pas moi.
c'est qu'un rêve tout ça mon aimé, un simple fantasme de l'esprit.
La vie c'est pas ça en vrai.
On peut pas aimer quelqu'un que par heures. C'est pas possible.
Et pourtant.


C'est dans ces moments là que je me demande pourquoi je pourrai pas tout simplement me serrer un peu plus contre toi et respirer dans ton coup pendant une demie seconde.
Juste pour être encore plus bien. Dans ma peau ou dans tes bras, tu sais c'est pareil. Le genre d'endroit qu'on connait sans trop connaitre. où on est tantôt mal tantôt au Nirvana. Je t'aime comme je t'aime. Tu me répugne et m'attire.
Je te trouve beau. Mais tu ne plais qu'à moi. Il n'y a que moi qui te vois comme ça tu sais, pur et sale. Mais j'aime ça.
C'est laid. C'est laid cette pièce. ça sent le renfermé, ça sent l'homme, ça sent la fumée et la sueur.
Y a des filles et des garçons un peu partout. Je les aime tous à peu près bien.
Alors je flotte, pendant une seconde. J'ouvre mes ailes. Je voudrais que tu t'envoles avec moi.
Mais je suis jalouse.
Parce qu'à chaque fois tes échappées belles se font avec une autre.
Et je ne suis pas contente. Parce que personne n'osera. Et ça me pique.
Autant que j'aime.
ça me fait des remords et des regrets.

Parce que toi, tu pars toujours sans te retourner.
Et tu me vois pas, quelques mètres derrière, qui tiens une grande pancarte avec écrit "embrasse-moi"....

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