Lundi 17 septembre 2007 à 21:13

On parle de nos rêves, de nos utopies.
On philosophe sur la liberté. Sur ma liberté.
Je serrai jamais vraiment libre longtemps.
Mais un jour, moi je le prendrai ce putain de train à destination inconnue, oui, pour sur, je partirai avec juste un sac remplit de rire et de souvenirs. Ma guitare aussi.
Et puis jme tire. Avec qui veut.
Et je les plante tous là, je donne pas de nouvelles. Jme tire.
Et pour quelques jours, jme prend ma liberté.

On parle de politiques, et on veut changer le monde.
On se dit écologiques en laisant trainer les bouteilles de bière vides. Parce qu'on est jeunes.
C'est une excuse suffisante.

Amlyn a été amoureuse.
Margo a la peau qui marque, comme Paul.
Pilip fait des promesses, Raphaël met un polo et Audrey est là.
Eno n'est pas loin non plus.
Croise les doigts.
Moi, je ne suis pas libre. dès que j'arrive près de chez moi, je ne suis plus libre.
Je suis désolée.
Désolée pour moi. Je me désole. J'ai pitié, pitié de mon impuissance.
Je voulais changer le monde, mais je trouve pas. Je trouve pas Bordel! Comment pourri-je sauver le monde si je suis pas foutue de me sauver moi-même!
J'arrive pas, j'arrive pas...
Alors je violente le clavier, je ravale les deux grosses boules de larmes tout au fond de ma gorge et je passe ma manche sur mes joues. Putain de moi.
Même pas cap' d'aller bien deux jours entiers.
Je redors mal. Trop de choses dans ma tête, dans ma vie, dans mes yeux.
Cauchemars sur cauchemars, ça fait trois nuits de suite.
Et mes cauchemars c'est pas de la connerie. C'est des gens qu'on bat sous mes yeux, des gens qu'on tue, moi qui tue.
Shyzophrene?
Sa mère avait raison. Et il n'a rien perdu.
Bordel de merde.
Je jure.
Je jure que j'ai prié, qu'Il n'a rien entendu. Je Jure. Je jure que j'ai cru en Lui, mais qu'Il n'a pas cru en moi. Je jure j'ai espéré. Mais j'ai pas tenu. On tient pas longtempts à parler au vide...

Bon Dieu.
J'aime la vie. Je veux pas crever.
Jveux juste être libre.
Riche et libre. Et aimée aussi, pas célèbre, ça j'men fous. Pas populaire, j'ai pas besoin d'avoir d'autres amis...
Je le tiens, je le tiens ce putain de bonheur à bout de bras, mais je le tiens.
J'ai des crampes et des fourmis dans l'bras. Mais je dois pas lacher.
Je serai forte, vous verrez, pour vous au moins. Je tiendrais. Je jure.

Dimanche 16 septembre 2007 à 21:14

"Je laisse mes quatres murs entre eux quand le ciel est bleu,
je prends un parapluie pour deux quand le ciel est pluvieux."
(Thomas Fersen)

J'arrive plus trop à écrire le livre.
Il me manque le temps.
Et puis je n'ai plus de surprise au fil de mes mots.
J'écrivais comme vous me lisez, en me demandant quelle serait la suite.
Maintenant je la connais.
Vous pas. Je sais^^

Je vais bien.

Et finalement je fais un article pour rien. Parce que je n'ai rien à dire, rien à écrire.
Sauf que, j'avais pensé que l'éco se serait plus intéressant que ça...
J'aurai bien aimé savoir jouer du piano et être rousse.
Mais je joue de la guitare et j'ai les cheveux foncés.
Entre lisses et bouclés.
Kinkekoi....

Et donc, voici quelques lettres seulement.Histoire de vous dire que je suis vivante.
"Mais pourquoi t'écris tout le temps, ça me fait chier d'écrire moi!"
"Ah ouais, en fait c'est un truc porno que t'écris"
Bande de cons.
Les gens me passionent, les cons me passionent.



A si!, ctaprem j'ai eu les larmes aux yeux.
Pendant quelques secondes.
Et ce parce que j'étais heureuse =) ,
c'est chouette hein?
Yavait Paul et Raphaël qui se disputaient mon Jungle speed en riant,j'les aient trouvé beaux. Audrey jouait de la guitare et chantait ma chanson. Pilip fouillait dans les sacs et dans les portables avec ce même sourire ouvert qui lui va si bien^^.
Et moi j'avais les yeux mouillés, parce que j'étais tellement bien,

Il me faut pas grand chose vous voyez... =)
Un rayon de soleil, des gens que j'aiment qui sourient à mes côtés.
Et que tournent manèges!

Je vais bien.

Vendredi 14 septembre 2007 à 21:06

Peut-être que si j'avale de l'hélium je pourrai m'envoler.
Au-dessus de la pelouse.
Peut-être que si ils arrêtaient de s'aimer je pourrai prendre leur place.
Les gens ne comprennent pas. Les gens sont pas gentils.
Je mange des bouchées d'air, et ça me fait gonfler. Ils disent que je suis gonflée. Mais je ne m'envole toujours pas.
Joli mo, nologue. Je m'endors entre leurs soupirs. Et ils "vomissent la bière vendue par pack de trente". Je me calme. Faut que j'arrête de fumer, c'est pas bon pour moi, pas bon pour mon futur... Oui mais...et si j'en avais pas?
Marche, marche,marche.
Et je saute dans les flaques d'eau, de sang. Des étoiles plein les trottoirs.
Les mamans tiennent leurs enfants par la main.
Je sais pas où elle est moi ma maman maintenant.
Pauvre gosse, orpheline de pensée.
Je crois pas qu'on puisse s'en sortir si facilement. La vie nous oppresse. Peut-être que si j'avale des médicaments j'aurai plus jamais mal.
Un mélange, des artifices. Entre le vrai et le faux. Un non-sens, oxymore et tout le bordel.
Quand j'écris sans le je je peux mentir. C'est le jeux des catégories.
Mangez moi, mangez moi, mangez moi.

Jeudi 13 septembre 2007 à 20:40

Est ce que tu crois vraiment qu'on peut s'en sortir dans cette vie chéri?
Est ce que tu crois qu'on peut vraiment tout oublier?
Tu crois qu'on peut oublier ce qu'on a ressentit, tu crois qu'on peut mettre de côtés nos anciennes douleurs?
Tu y crois toi à la cicatrisation?

Une artiste, un art triste, un artifice.
Pleure quelques larmes et embrasse moi dans le cou.
Je porte les marques de toi, ton odeur à travers mes pores et quelques uns de tes cheveux se sont égarés dans mes draps.
J'ai un peu mal en bas du ventre, j'ai la tête qui tourne et le monde qui tangue.
Qu'importe le reste du monde, je ne sens que ton souffle juste sous mon oreille.
Mais eux, ils ne comprennent pas.
Et dire que toi tu continues à y croire, toi la vie ne t'as pas encore abimé, pour toi un miroir n'est pas forcément un ennemi. Ce n'est pas moi que je vois dans mon reflet chéri, je suis l'image de ce qu'ils veulent que je sois.
Il y a un bouquet de roses fânées sur la table de nuit. Celles que tu m'as offertes à l'heure où j'étais encore libre. J'ai des trous dans mes ailes, jsuis en chutte. libre.
Mort-moi. Mord-moi. Meurt-moi. Mh...Aime.
Qu'est ce qu'il va rester de tout ça? De la poussière...Et puis ces mêmes roses fânées sur le granit d'une tombe. Un épitaphe...Epitaphe...taphe..taff... Fais tourner chéri.
Tu ouvres tes ailes...
Parce que c'est ça la vie.
Laisse moi m'écraser dans un grand "sploch". Du sang caillé sur l'asphalte, ma bile, mes dents cassées, je serrai pas belle. Dégoutante même.
Un corps sans vie... Nan mais franchement, je sais pas si y aurait une grande différence...
Jsuis déjà à moitié crevée.
Et toi tu dors. tu dors toujours...
Pendant que moi je suis en train de mourir à tes côtés.
Cette rose fanée, c'est moi...
J'étais vivante avant.
Mais toi tu me gardes quand même, même si la vie m'a ternie, même si je m'effondre...
C'est pour ça que tu m'allonges hein? Pour que je ne tombe pas de trop haut...
Bon sang, laisse moi plonger.

Jeudi 13 septembre 2007 à 19:55

Escusez moi.
Je vais pas bien.
Alors j'écris, il parait que c'est mieux que d'allumer une cigarette.

J'ai besoin de lui contre moi, ou alors j'aurai voulu un de leurs sourires.
Comment vous expliquez ce que je n'arrive pas à dire.
Je suis dépendante d'eux.
Je ne suis pas bien ici, seule.
Pas si seule que ça.
Je sais remonter le moral. Mais juste celui des autres.
Et je ne vous demanderai rien. Laissez moi couler doucement, aucun mot ne sera me redonner de l'oxygène. Le meilleur remède à mon mal c'est l'écriture et le temps.

Mon père se marre quand je lui dit que d'ici un an ou deux j'irai voir un éditeur.
Ils ont beau dire ces putains d'adultes, mais vraiment, ils ont beau avoir été jeunes, il y a des choses qu'ils ne comprennent pas. Qu'ils ne peuvent pas comprendre, qu'ils ne peuvent plus comprendre.

Je vais pas bien.
Juste pour quelques heures.
Je suis en colère contre la vie, j'en ai les yeux embués.
Mais ça devra passer.
J'endure pas tout ça pour rien. Je me bats. Bim bim!
Sauf que je viens de me prendre une piqure dans le bras gauche.
J'aime pas les piqures. Et jsuis faible là.
Jme sens toute...Jme sens toute Claudia.
Le désespoir jusqu'à envisager n'importe quel échapatoire.
Mais je peux pas me permettre de vivre si fort qu'elle.
Parce que j'ai que 16ans.
Putain de moi.
Je veux pas crever merde!
Je les aime trop pour ça....
Trop pour ça...

Et le pire dans tout ce bordel, c'est qu'on va tous mal en même temps.

(jaurai du faire un texte en vers, pour l'espoir, mais jfais un texte en vert, c'est plus simple....[les blagues pourries ça remonte le moral des troupes selon moi])

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