Mardi 17 juillet 2007 à 13:48

Tu sais Franck, il y a des gens qui changent. D'autres pas.
a un moment j'ai cru que t'avais changé. Que t'allais t'occuper de moi sans partir du jour au lendemain. Cette nuit là, à l'hotel, j'ai vraiment pensé que tu me laisserai plus jamais. Salaud.
Je me suis trompée. Toi tu fais partie de ceux qui ne changent pas, de ceux qui ne veuent rien changer. Tu fais aucun effort pour et je sais même pas si t'es conscient de ton imperfection.

Hier soir t'étais pas là. Et ce soir non plus. Tu es. Absent.

Alors moi je danse.
Loin de tes yeux, loin de ton coeur, et loin du passé. Je danse.
La plupart des filles perdent les pédales et se fragilisent quand elles ont leurs règles. Moi pas. Moi ça me renforce, je ne suis plus vulnérable dans ces cas là. Parce que ce sang entre mes cuisees c'est ce qui me sauvera s'ils me veulent du mal.
Alors j'agite mes attributs, je n'ai peur de rien. J'ai envie de tout.
Parce que ce soir je me sens invincible.
Je bois dans leurs verres pendant qu'ils me reluquent. Rien à battre. Je me saoûle. Et j'adore ça. Je tire sur leurs cigarettes et ils reportent le mégot à leur lèvres avec l'espoir de ma salive. Et ils en bavent. C'est crade. Mais ça me plait.
Rien que pour le principe : "fumer des gitanes". Faut avouer que c'est classe!
Merci jeune homme, pour ce cancer dans mes poumons. Et c'est avec plaisir que je dépose un baiser sur ta joue. Parce que je comprends pas ce qu'un jeune et beau comme toi fout dans ce genre d'endroit...
Ta jolie copine maquillée Dior t'as jeté c'est ça? Alors tu viens regarder bouger des filles comme moi. T'en fais pas mon coeur, je sais que je suis la plus belle, la mieux roulée. Et c'est pour chasser cette tristesse dans tes yeux que je tire sur tes clopes en te souriant.
Je te donne de l'espoir gratos, un peu de luxure ça tue pas tu sais...
Je te donne de la joie, sache la saisir, allez attrape!
Je suis là pour ça. J'adore ce boulot. Et ce sont les mecs comme toi qui m'attirent. Les neutres. Ceux que je n'ai jamais vus, ceux qui se taperaient n'importe quelle fille, même moche. Ceux qui baisent pour oublier, pour s'y croire. Ceux qu'il faudrait consoler...
J'ai été faite pour ça. Je suis une fille facile, crois moi. Alors reviens demain soir, je serais redevenue vulnérable. Et moi je te donnerai ce que ta belle te refuse. Je saurai t'aimer plus en une nuit que toutes les autres en une vie entière.
Je suis douée, bourrée, il y a un peu de cocaïne dans mes veines, mais c'est un ami qui paie.
Rien à foutre, demain,allez, reviens. Je t'emmènerai au 7e ciel. Aller direct.
Et tant pis pour le reste.

Tant pis pour toi Franck. Il fallait être là.
Quant aux autres, quant aux principes...ça ne m'atteind plus, jsuis une sale fille.
Une mauvaise personne.
J'ai pas été faite pour le camp des gentils. Le bien, ça me va pas.
Je préfère être une pécheresse, une tentatrice.
Et moi je danse.
Ta claudia danse...
En attendant l'absolution.

Lundi 16 juillet 2007 à 10:33

"Tout le monde était donc perfide, menteur et faux. Et des larmes lui vinrent aux yeux. On pleure parfois les illusions avec autant de tristesse que les morts.
Elle se résolut pourtant à feindre de ne rien savoir, à fermer son âme aux affections courantes, à n'aimer plus que Paul et ses parents; et à supporter les autres avec un visage tranquille"

Extrait d' Une vie. De Maupassant.

Oui, c'est bizarre hein? Que je lise du Maupassant pendant mes vacances^^.
Ma grand-mère m'en avait parlé de ce livre. Elle m'avait dit "lis le un jour, et peut-être que tu comprendras". J'ai compris un peu.
Pourquoi elle avait vendu ses terres.
Et j'ai compris la vie aussi. Un peu. Pas trop parce que bien sur, ce n'est pas un roman qui se déroule à notre époque. PArce qu'on y parle de comtesse (et je dois avouer que ça ça m'a soulée^^) parce que les jeunes filles passaient encore leur jeunesse au couvent.
J
e vous raconte l'histoire?


C'est une fille qui s'appelle Jeanne. Et qui sort du couvent (oui en général ça commence comme ça) Elle rêve du prince charmant; Elle le rencontre, il s'appelle Julien, il est vicomte.
Et là, toc! comme par magie, elle se marient. Ils s'aiment! (oh làlà c'est beau...) Sauf qu'à l'époque, les filles devaient se taire. Ils se marient donc ils veut lui faire heu...d'autres trucs. Elle elle comprend pas, on lui a pas appris ces choses là au couvent. Pour être claire, il la viole. Et ensuite il s'endort. Mais pour elle c'est dans la logique des choses. Elle trouve ça terrible, ce sont un peu ses beaux rêves de princesses qui comment à se fendiller. Là voilà tout juste entrée dans la vie que toutes ces attentes sont comblées. Elle l'a son prince, mais elle aurait donc plus rien à attendre de la vie? D'un coup elle a plus aucune raison d'espérer. Elle a tout ce qu'elle a voulu, sans avoir eu à attendre. Il est presque amoureux d'elle, ils s'entendent bien. Mais au fil du temps il se fait de moins en moins tendre.
Oui mais, elle l'aime.
Sauf qu'il la trompe
. Avec la bonne, confidente de Jeanne. et la bonne tombe enceinte. S'en suit un torrent de chagrin, colère. tout ce par quoi on peut passer quand on a mal. Et puis elle lui pardonne.
Ensuite elle recontre un autre couple. Ils deviennent amis. Jeanne est enceinte.
Julien l'a retrompe. Avec son amie. et c'est là qu'elle se rend compte, que ses rêves de jeune fille ne prendront jamais vraiment forme. Là elle comprend, que tout ça c'était des conneries de l'imaginaire. Que rien n'est facile, et que la vie c'est une engeance. Elle se concentre sur son fils, Paul, et sur ses parents qu'elle aime. Fort.
Et puis sa mère meurt. Et puis son mari se fait tuer par le mari de sa maîtresse. (vous suivez?) Elle était à nouveau enceinte. A cause du choc, elle tombe malade. Elle accouche, d'une enfant mort-née. Elle pleure.
Et puis elle élève Paul de son mieux, avec tout l'amour qu'elle porte; Avec son amour de mère.
Oui mais, Paul grandit, et se tire en Angleterre avec une prostituée. Il ruine sa mère.
Lui demande sans cesse de l'argent ,parce qu'il en "a besoin."
Et puis Jeanne vend sa maison. La maison où elle avait été heureuse avec Julien au début. Elle finit pauvre et pleine de regrets. Elle découvre que sa mère trompait son pere. L'adultère ça lui bousille le coeur. Elle est pas vraiment heureuse. Elle se tourne vers dieu, mais le curé est un salaud. Je crois qu'elle ne va pas très bien. Et puis elle vieillit.  Enfin voilà...
Et puis c'est ça la vie. C'est dur.

J'ai eu du mal à le commencer. Mais les impressions sont bien décrites.
Ce livre il aurait aussi pu s'appeler un truc du genre "Les désillusions".

Lundi 16 juillet 2007 à 10:14

Peut-être que ce gnere de chose n'arrive pas aux autres. Peut-être est-ce juste quelque chose qui m'est destiné.
Parce que ce soir il y a une fille qui pleure toute seule dans mon miroir. Comment une certaine Lou, elle a maintenant les yeux rougis de celles qui pleurent trop...
Peut-être qu'elle ne devrait pas pleurer chaque soirs. Peit-être que ça n'est pas normal. Car pourtant elle vous jurera qu'elle est heureuse.
Alor quoi? Pourquoi ces larmes, pourquoi ces noeuds dans la gorge? 
Au fond ce n'est peut-être pas si compliqué. Elle a ouvert les yeux, c'est tout. alors de l'eeau salée s'en échappe. Parce que c'est ça la vie.
Parce que rien ne se déroule comme elle voudrait. Parce qu'elle sait bien que ça pourrait être tellement mieux. Parce qu'elle ne comprend pas trop pourquoi. Pourquoi est-ce qu'on se complique la vie à ce point. C'est une chose déjà si complexe à la base. ça pourrait être simple. ça pourrait vraiment l'eêtre.
Il parait qu'il y a des gens pour qui ça marche.
Il y en a qui arrivent à être heureux sans avoir à se battre pour ça.
Moi non...moi non parce que je sais à l'avance que j'en ai encore plein la gueule à m'en prendre. Parce que je sais que c'est pas encore finit. Parce qu'il ne se passe pas une journée sans que je ne veuille m'enfuir. Coruir très loin. Loin de tout ça, de cette atmosphère qui m'étouffe. Je ne me plais pas pas entre ces murs et porutant je me dois d'y rester. Parce que. (point).
Et même si ça m'est insupportable, j'endure. Et je tiendrais.
Parce que sais que tout a une fin.
Je sais qu'un jour ça finira. un jour je pourrai partir.
Faire MA vie à moi, me planter toute seule bien comme il faut, renier mes responsabilité si j'en ai envie.
Et assumer MES actes. Un jour, je prendrai la possibilité de ne plus subir.
Je choisirai ma  liberté.
Et c'est ça qui me fait tenir.
Même si mes yeux s'embuent.

Lundi 16 juillet 2007 à 9:57

"J'ai peur d'oublier.
Peur que l'on oublie mon nom. Ou plutôt j'avais peur. Car aujourd'hui très peu de gens se souviennent de Louise. Celle qu'on appelait Lou.
Je n'ai jamais eu beaucoup d'amis. A vrai dire je ne sais même pas si j'en ai réellement eu. J'ai grandit entre Yann et mes parents. Entre deux univers opposés.
Ma vie c'était soit noir soit blanc.
Les gens ont finit pas dire de moi que j'étais devenue une fille grisée... Allez savoir!

Aujourd'hui j'ai l'impression de n'être plus rien pour personne. La vie que je voulais s'accrochait à Yann et celle que l'on l'avait donné ne tenait qu'à mon mariage. Et à présent? je ne suis plus rien. Tout ça c'est de la poussière. Des vestiges d'existence.
Et maintenant j'ère. Je chercher quelque chose qui puisse me relier à une vie quasi normale. Je cherche l'amour, l'amitié, un attachement quelconque. Je veux entendre quelqu'un prononcer mon nom. J'aimerai exister à leurs yeux. Et au fond qu'importe l'enjeu.
Je veux devenir quelqu'un. Autre que ce
bout de femme meurtrie.

Je cherche Claudia. Cette fille, cette seule personne à laquelle je peux me raccrocher. Ma roue de secours, mon seul lien avec les gens que j'ai aimé.
Il y a aussi le jeune homme du café. Qui m'a demandé de l'aide, qui s'est confié à moi mais dont j'ignore le nom.
On dit que connaître une personne c'est savoir sa couleur préférée, sa date de naissance, son deuxième prénom ou même son nom de famille. C'est faux. Connaître quelqu'un c'est deviner ses envies, comprendre ses idées sa vision du monde, ses rêves. Les anniversaires et les noms ne décrivent en rien ce que nous sommes. Je m'appelle Lou, mais je n'aurai pas pensé différemment si je me nommais Flore.
Seulement, j'aimerai pouvoir me retourner à l'appelle de ce mot qui me désigne...

J'ai été au café ce soir, mais il n'y était pas. j'ai attendu deux longues heures. Il me fallait le voir. Mais il n'est pas venu. Je suis sûrement venue trop tard.
Alors je suis partie marcher. Pour fuir la ville et tous ces foyers chaleureux.
Pour fuir ce que je ne suis pas.
Et je me suis retrouvée devant une école maternelle. Le ventre plus vide que jamais. Une douleur atroce dans les entrailles. J'ai eu envie de courir, le plus loin possible, une envie de pouvoir tout quitter, quitter tout ce que j'avais perdu. tout ce que je n'avais pas. Mais je suis restée sur place. J'ai levé les yeux au ciel comme pour me redonner courage. L'air de la nuit caressant mes pores. Parce qu'il y a des soirs comme ceux-là. Où personne ne peut comprendre pourquoi vous allez si mal. Où la moindre petite contrariété peut vous anéantir.
Il y a des moments où l'on craque.
Je suis rentrée chez moi les yeux rouges et les mains glacées.
J'aurai voulu m'endormir d'un seul coup, m'évanouir dans l'imaginaire. Je ne veux pas avouer que c'est trop dur pour moi vous comprenez? Je dois aller bien! C'est mon devoir. Pour Yann.

Je suis grande maintenant. Les adultes ne devraient pas pleurer recroquevillés sur eux-mêmes, le visage dans les mains. Les adultes devraient être forts, savoir affronter la vie  en face. Prendre le taureau par les cornes tout ça... Alors pourquoi est-ce que je n'y arrive pas moi? C'est pourtant simple en réalité. C'est la vie, on se prend des coups, des fois on a du mal à cicatriser  mais ça passe. ça passe toujours. Il suffit de se dire que c'est juste un mauvais moment.
C'est juste un mauvais moment.
Alors je n'ai pas fléchit. Je ne me suis pas effondrée comme une enfant. J'ai fais le tour de l'appartement. Et j'ai lavé les vitres. J'ai eu envie de fumer, ou de boire. Moi qui étais restée sobre depuis la mort de Yann. J'ai eu envie d'avoir la tête qui tourne à cause d'autre chose que la fatigue ou le chagrin.
J'ai fermé les fenêtres, j'ai poussé les meubles et je me suis mise au milieu du salon.
avec Yann nous faisions souvent ça quand on voulait s'effondrer l'un sur l'autre avec le monde qui tangue autour de nous.
J'ai tourné mon visage vers le plafond qui me cachait les étoiles, j'ai écarté les bras et, les yeux ouverts, je me suis mise à tourner sur moi même le plus vite possible.
Puis je me suis écroulée sur le sol.
Mais il n'y avais personne avec qui rire allongé à mes côtés.
Et je suis restée là. seule. Allongée sur le dos, les yeux grands grands ouverts. Consciente que ce que je venais e faire était ridicule. ça non plus ce n'était pas un comportement adulte...
J'ai pensé à Claudia. Il me fallait la trouver. Vraiment.
son nom de m'aurait pas servit à grand chose, son identité était futile. Pour savoir si elle était la bonne Claudia il me fallait lui parler...
J'ai laissé mes pensées se lier et se délier.
Et puis je me suis endormie. A L'aube."


Dimanche 15 juillet 2007 à 20:52

Encore une journée d'hibernation. Je rattrape mes heures de sommeil en me disant que ce soir je pourrai la revoir. Les revoir.
J'ai les pensées calmes. C'est l'après-midi et il ne fait pourtant pas plus jour qu'au lever du soleil. C'est à cause de l'orage. J'ai pas tiré les rideaux et pourtant la lumière ne me parait pas agressive. Elle s'est posée sur mon visage. Et si je ferme les yeux je vois rouge. Alors je les garde ouverts.

Dans quelques heures j'irai faire un tour dans la boîte de Claudia. Juste pour voir où elle en est. Pour la regarder danser aussi..je l'avoue. 'Faut croire que je msuis habituée à ses mouvement langoureux. Presque jusqu'à trouver ça beau. Mais elle est belle Claudia. Et j'ai juste envie de la voir. de la sentir à proximité. ça me rassurerait de voir ses grands yeux bleus à demi-cachés sous des battements de paupières trop sombres. ça me rassurerait de la voir vivante à tous les faire fantasmer. Et puis on verra bien ce qui arrivera. Qu'elle me voie ou non je préfère ne rien prévoir. Car je sais que rien se déroulera selon mes espérances. Elle reste ma Claudia. Mon imprévisible. alors danse Claudia, qu'ils se mordent les lèvres de désir.
Puisque tu es là pour ça.

Ensuite il faudrait que je retrouve la fille du café. Qu'elle me dise où elle est partie après avoir eu l'adresse de l'hôtel. J'aimerai comprendre pourquoi elle s'est affolée et si elle est partie trouver Claudia. J'aimerai aussi arrêter ces rencontres au hasard. Pouvoir lui payer sa grenadine et lui demander son nom en échange. Il faudrait qu'elle devienne quelqu'un pour moi. Pour de vrai. Parce que j'ai besoin d'elle autant que de Claudia. D'une autre manière bien sur, mais elle à l'air d'en savoir des choses et je veux qu'elle les partage avec moi. Je veux qu'elle me fasse confiance. Je sais pas trop pourquoi...mais cette fille est devenue trop importance pour que je la laisse filer. C'est pas vraiment compréhensible et c'est surtout égoïste.
Mais toi Claudia, tu sais bien comme je suis... L'égoïsme ça me connait hein?
Il faudrait que je change ça.
Il faudrait aussi que je trouve un studio ou quelque chose comme ça. Un vrai endroit où habiter.
Parce que j'ai la ferme intention de rester ici.
Avec elles.

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