Lundi 13 août 2007 à 21:50

Deuxième soir.
Et Claudia se remaquille. Oui, ce soir je mets un peu de brillant sur mes lèvres en plus du reste. Ça les rend plus pulpeuse.
Il parait que c'est ce qui plait aux hommes.
Parce que ce soir je suis vulnérable. Dès ce matin je me suis sentie sèche, craquante,
du bois mort la Claudia. Alors ce soir je vais me refaire une jeunesse, même si elle n'est pas encore trop périmée celle que j'aie. Ce soir je retrouve mon beau jeune homme aux gitanes, et je me fais plaisir.
Je suis pas une putain.
Je suis une fille qui profite de la vie et des ses fruits. Je la croque à pleines dents.
On va tous crever un jour où l'autre, alors il est hors de question que je me prive du moindre plaisir.
Je choisis ce que je veux, ceux que je veux, et
je les prends s'ils le veulent bien
. Je ne cherche pas à savoir si je vais l'avoir ou non, je verrai bien. Mais j'ai confiance en mes charmes, je sais de quoi je suis capable. Et ce soir, il ne me résistera pas. Tant pis pour Franck, tant pis pour tous les autres, j'ai trouvé ma proie. Et c'est lui.

Il est là dès la première heure de mon show. Je suis une artiste. Une artiste incomprise, jugée, et mal vue. Mon art c'est mon corps et les mouvements que je lui fais faire. Ils trouvent ça beau, c'est désintéressé. Ma danse, c'est de l'art.
Je le veux lui, tout entier, tout contre moi. Je veux qu'il respire dans mon cou et qu'il salisse mes draps de sa sueur. Déjà son œil brille de manière lubrique, et j'aime ça. Je suis toute puissante, et intouchable,
parce que ce soir je ne rentrerai pas seule.
Il y aura un homme pour me tenir la porte et pour partager une de mes bouteilles d'alcool. Il y aura un homme pour détacher les agrafes de mon soutien-gorge, un homme pour m'allonger sur le lit et pour me faire croire qu'il m'aime. Un homme à qui plaire, et à satisfaire.
Lui il voudra partager le plaisir. Je le sais. Parce qu'il est jeune, et surtout parce qu'il est triste.
Les gens tristes contaminent plus facilement les autres quand ils recommencent à se sentir bien.
Je vais passer une bonne soirée. Je le sais, elle ne fait que commencer.
Et je me déhanche, j'ondule et j'entrouvre ma bouche à quelques centimètres de la sienne.
Les autres j'en ai plus rien à foutre. Ils peuvent baver tant qu'ils veulent. Je suis payée pour ce que je fais.
 Pour ces talons aiguilles, ces mini culottes fluorescentes, ces lèvres humidifiées. Je n'ai pas honte, je n'ai pas à avoir honte. J'arrête quand je veux. Mais je ne veux pas.
Je suis libre, plus que toutes les autres, je suis libre. Je ne crains aucun jugement, et je couche avec qui je veux. Et je ne suis pas une putain.
Je croque la vie,
je la bouffe avant qu'elle ne me tue.

Lundi 13 août 2007 à 13:34

 « J'ai plus vraiment su quoi lui dire.
Je me suis rendue compte que c'était quand même compliqué cette histoire. Et puis je ne savais vraiment plus par où commencer. Lui expliquez…Bien sur, mais lui expliquer quoi ?
Claudia…
Pour expliquer Claudia, il fallait expliquer Louis, pour Louis il fallait que je nomme sa fille Rose ainsi que la tante de Yann… Il me fallait évidemment expliquer Yann.
Comment j'aurai pu ? Là, à brûle pourpoint !
Je ne lui ai rien expliqué.
Je lui ai promis que le lendemain, j'aurai tout mis au clair. Et Franck m'a comprise. Il a hoché la
tête en souriant, comme si je venais de lui annoncer qu'il avait gagné au loto…
Ensuite nous avons parlé de tout et de rien, de la ville.
Il vivait d'hôtel en hôtel. Il travaillait en entreprise et il avait gravit les échelons plus rapidement que n'importe qui. Il s'était un peu tué au travail en quelques sortes. Mais ça l'avait réussit. Pourtant il me semble que ça ne lui plaisait pas tant que ça les costumes…
Et puis nous nous sommes dit au revoir, et à demain.
C'était rassurant, c'était planifié. Nous n'avancions plus au hasard.
C'était comme si tout ça prenait un sens.

Et puis je suis rentrée.
J'étais légère.
Mais il fallait que je réfléchisse.
J'allais devoir parler de Yann.

Bien que j'ai pu sourire à cette soirée j'avais toujours ce manque.
Ce vide qui se creusaient dans mes entrailles.
Ce trou en moi, creusé à l'acide.
Parce qu'on peut toujours appeler les gens qui sont loin. Un coup de téléphone, une lettre, et pourquoi pas une visite si l'envie nous prend. Mais moi je ne peux pas. Je ne peux pas téléphoner à Yann, je ne peux pas lui écrire, je ne peux pas le voir.
Comment lui expliquer que Yann est mort. Et que
ces trois mots je me force à les dire, à les avaler. Je fais comme si j'étais forte vous savez. Je me le répète toute seule, comme si ça allait me fortifier. Yann est mort, Yann est mort. Je lutte contre les larmes. Parce que je refuse toutes les autres formules. Non, il ne nous a pas vraiment quitté, il n'est sûrement pas monté au ciel non. Il est mort. Il n'est plus là. Et il ne le sera jamais plus.
C'est peut-être ça le plus difficile
. Savoir qu'il n'y a plus d'espoir. Que tout mes rêves sont vains. Je me force à regarder la réalité en face, je dois digérer le fait que je ne serais plus jamais avec lui. Plus jamais.
Ça a été trop vite vous savez, la vie est bien trop courte,
il aurait du m'attendre ! Il aurait du m'attendre juste une année ! Je ne lui ai pas dit au revoir, il est partit comme ça, sans adieux, sans au revoir. Il est mort tout seul comme un grand, comme s'il était fort. Comme s'il n'avait besoin de personne.
Yann n'était pas si fort. Il cognait, il insultait. Mais tout ça c'était une parade.
Il pleurait aussi quelques fois. J'en suis certaine. Et il avait besoin de moi.
J'ai beau me dire que ce n'est pas ma faute, qu'il n'est pas mort à cause de moi. Que si j'avais pu choisir je serais restée à ses côtés. Quelques fois j'y arrive plus. J'ai ce sentiment de culpabilité là, au creux de ma gorge. Coincé. Et j'arrive pas à l'en sortir. Même si je sais que j'ai tort, que je n'y suis pour rien, qu'il a été heureux avec moi quand même… J'ai l'impression d'avoir raté quelque chose, de n'avoir pas su faire ce qu'il fallait.
Avant je me disais que ce n'était rien. Que je le retrouverais quelques années plus tard, et qu'on aurait toutes nos vies pour rattraper le temps perdu…
Toutes nos vies, mais il ne reste plus que la mienne…
Il allait falloir expliquer ça…
Que je l'aimais, plus que tout, plus que n'importe qui. Que j'aurai tout sacrifié pour qu'il soit bien.
J'ai cru qu'il m'oublierai, qu'il en trouverai une autre même !
Et comment allait réagir Franck si je m'effondrais en sanglots ?
Non, il ne fallait pas. Je devais rester dure. C'est simple finalement.
Il aurait suffit de quelques phrases. Quelque chose du genre « j'aimais un garçon, il est mort, alors je chercher n'importe quoi qui pourrait me relier à lui.  Et la seule chose que j'ai trouvée c'est cette Claudia. »
Mais il me poserait des questions, ça ne lui suffirait pas. Et je serais encore désarçonnée.
Je devais tout lui dire. Tout lui raconter. Et j'irai sûrement jusqu'aux larmes. Je ne réussirais pas à être
aussi insensible à mon propre chagrin. La douleur ne déculpe pas mes forces, elle m'affaiblit. Elle me mord au poignet et me tire vers le bas jusqu'à ce que je m'effondre.
Le seul remède c'était les bras de Yann.
Je me demande si un jour, j'en serais guérie. Si un jour je trouverais un autre pansement pour mes plaies.
J'ai arrêté de fumer, parce que sans lui les cigarettes n'avaient plus le même goût…
Son absence m'a changée.
Il me manque…. »

Dimanche 12 août 2007 à 22:02

Je voulais écrire quelque chose de joli.
Mais il me semble que j'arrive pas.
J'aurai voulu te dire tout mon amour, tout mon attachement.
Le genre déclaration enflammée. Pour dire que je voudrais t'aller parfaitement. 
Et voilà. J'ai foutu en l'air tout mon plan. Je vous livre ma chute dans mon introduction.
Je patauge, je flotte dans les flaque d'eau. L'air est acidulé. Je respire, j'aspire plutôt. Et ça me fait tousser. Je tousse, et mes poumons sifflent. Je ris trop. Alors je vais courir. L'expulse.
J'ai la tête qui tourne sur ce vélo.ça me rappelle que... Je ne suis pas une fille bien. Mais je le sais. Alors c'est pas si grave.
Il ne veulent pas me pervertir. ça me fait chaud au coeur.
J'ai toujours eu besoin de quelqu'un pour me protéger, pour me calmer, pour me sourire ou me prendre dans les bras. Mais j'ai jamais voulu l'admettre. Aujourd'hui ça va. "tu m'as calmée". C'est apaisant.
De l'eau froide sur la peau qui brule. Un frais, un courant d'air, d'eau. La caresse d''une paume. J'aime.
J'ai envie de, envie de...
Toi tu comprends et tu sais. Tu sais. Tu sais...
La sève de mes lèvres, je suis une plante quelque fois. Je végète. Je m'envole. Et le vent fait tomber mes pétales pendant que... Je perds quelques fois les pédales, et je déraille en voulant changer de vitesse.
Du noir sur les doigts. Ma salive ne m'appartiens pas. Je suis bizarre, redites moi que je suis bizarre.
J'aimerai tellement pas être banale...
Il suffit d'un détail. J'ai une tresse minuscule à la nuque. ça m'a fait pensé à Dark vador, quans il était jeune et beau, il avait une tresse aussi comme ça.
Moi je suis du côté clair. Pas obscur, mais pas exactement dans le camps des gentils.
J'ai changé de shampoing. Le nouveau il est à la vanille.
Et vous savez quoi, je trouve que j'ai de jolies cuisses.
Ha ha ha!
Je me sens drole. Morte. De rire.
huhu.
Allez Anko, éteinds. Tu satures.

Dimanche 12 août 2007 à 21:40

°Un peu de moi parmis ce fichu livre°

Je rencontre des gens. Des adultes que je n'aime pas, d'autres que je n'aime plus, et d'autres que j'apprend à aimer. Comme trop souvent, comme toujours: parce que c'est ça la vie.
La drogue, la télé, le net. L'amour, le sexe et le cinéma. La bière, la musique les bouquins.
On m'a demandé ce que j'aimais dans la vie. j'ai pas eu beaucoup à réfléchir.
"Mes amis, Paul et les arts"
surprise de la part de mon interlocuteur.  "Et la famille non?"
La famille non.
"La famille tu peux pas la choisir. Tu les aimes pas forcément pour ce qu'ils sont, mais pour ce qu'ils représentent".
C'est un amour du. Et je ne trouve pas ça juste.

Flotter.
Un peu au dessus du monde. Mouillée par les gouttes de pluies, une chanson lente dans ma tête. je fredonne un petit air, juste pour moi, et je me suis blottie dans son cou, contre lui. Il sent bon vous savez...
Je l'aime un peu trop fort.
Et en ce moment je pense surtout à Audrey, et aussi un peu à mon année de troisième, pas mal à éno aussi...

En troisième; Celya avait vomis en cours de physiques parce qu'elle était défoncée. Tarquinj en était mort de rire. La prof pensait que Celya était juste malade. Tout le monde savait que c'était pas des simples microbes. et moi ça m'avait fait rire.
Avec Eno à la cantine, on passait en tout dernier, et même plusieurs fois, on a faillit pas manger tellement on se dépechait pas. On parlait trop, on disait des conneries, et on parlait sur le dos des gens. Que voulez vous, on est humaines. Et moi ça m'avait fait rire.
Cette année, audrey et moi on a construit une oeuvre sous la pulsion artistique. C'était la fin de journée, on était fatiguée. On a pris une feuille, et pendant qu ele prof parlait sur la table juste à côté de nous, on y a collé des taillures de crayons, des bout de gommes, des morceaux d'effaceurs et un ressors tout rouillé. Après on a colorié avec des mines de crayons. Cté sublime. Audrey l'a baptisé. " ça s'appelle: Ennui en histoire". Et moi ça m'avait fait rire.

Je voudrais avoir de l'argent. Je souhaiterai trouver un billet de dix euros par terre tout les matins. (S'il vous plait)
En attendant je pique les mûres et les grappes de raisins qui pendent des grilles des jardins.
C'est pas bon, mais c'est cueuillit. Alors c'est meilleur.
Maxime et Paul ils ont joué avec un petit baton et un ruisseau. ça m'a fait rire.
J'ai mal au dos et aux reins. Mais je suis jeune. =)

J'ai fais un autoportrait avec des stores et du soleil en italie.
ça a fait un truc rose futuriste
:


Jme suis dit que c'était joli.
En Italie j'avais vraiment trop chaud. Il faisait 40°, alors je dormais sur le carrelage. Mais même
le carrelage il était pas frais.

Waldeck a disparu. Pas moyen de le joindre. Même par téléphone... Schade.
J'ai bu un lait fraise en rentrant aujourd'hui.
Ma Chambre n'est pas rangée, et ça fait bien une journée que je n'ai pas touché ma guitare.
Va falloir y remedier.
Et puis lire le full metal alchimist qui vient de sortir...(merci polo)
J'y crois à l'alchimie.
Tout comme au spiritisme, au destin, et aux dieux.
Je crois en tout. Même en vous.
Nous sommes merveilleux. "Vous êtes merveilleux".
Elle a raison Lily, tout est possible, on est ce qu'on veut être.
Seulement, il faut se battre, et ne pas avoir d'attache. ça elle le dit pas Lily....
Mais des fois le combat est inutile. La vie fait pleuvoir sur vous ce que vous attendiez d'elle.
Et les gens disent que je suis bizarre.

'merci'.

Dimanche 12 août 2007 à 20:52

Elle ne m'a pas expliqué grand-chose…


Je l'ai vu quasiment dès mon entrée. Il y avait beaucoup de vent dehors, ça a ralentit ma marche. Et quand j'ai refermé la porte derrière moi j'ai eu l'impression de changer de monde. Ce café était chaud, convivial et coloré. Dehors il faisait gris et vous n'entendiez que le bruit violent des bourrasques soufflant à vos oreilles.
Je l'ai aperçue assise à notre table habituelle. Et quand je l'ai vu j'ai sentit mon sourire se tendre. Comme s'il fonctionnait en accord avec un élastique ou quelque chose du genre. Je souriais comme un con, et j'arrivais pas à arrêter.
J'ai marché jusqu'à la chaise en face d'elle et elle ne m'a pas quitté des yeux jusqu'à ce que j'y sois arrivé. Je savais pas trop où me mettre, ni comment réagir. C'était trop bizarre cette situation.
On avait même pas rendez-vous, on connaissait même pas nos prénoms, on s'était vu deux ou trois fois, et juste une soirée ! Pourtant on était là, dans le même café, à la même heure. Et ce n'était pas un hasard.
Je me suis assis, l'air détendu, enfin j'essayais de le prendre cet air détendu, mais j'avais du mal. C'était vraiment bizarre trop...trop beau, trop irréaliste.  Je savais pas quoi faire de mes mains alors je l'ai aient posées sur la table.
Elle m'intimidait.
Pourtant je lui ai dis bonsoir comme si tout était normal. Comme si elle était une amie.
Elle s'appelait Louise, mais je devais l'appeler Lou. Vous comprenez pourquoi.
La raison pour laquelle elle était partie en courant c'est qu'elle cherchait une fille nommée Claudia.
Evidemment Claudia… Tout le monde cherche à rencontrer une fille comme elle au moins une fois dans sa vie. Mais peu l'avouent. Une fille débauchée, instable, sans valeur, une droguée en plus de ça, mais belle comme personne. Et enfantine, enjouée. En bref, vivante. Claudia c'est la vie dans toute sa puissance, sa dureté, sa passion. Tout le monde cherche ça.
Mais je ne voyais pas cette jolie rousse partir à cette quête. Elle devait probablement se tromper de Claudia. Mais après tout, personne ne sait.
J'ai commandé à manger et à boire.
J'ai plus su quoi dire. Et elle n'a pas parlé non plus. Elle a sourit, et moi j'avais toujours cette même gueule d'ahuri. A sourire pour rien. Et puis elle a fait une chose :
elle a tourné le visage vers la rue. Elle a regardé à travers la vitre. Puis sur la vitre elle-même. Et elle y a dessiné. Une fleur. Une marguerite toute simple à six pétales. Et elle a admiré son œuvre quelques secondes, le temps de laisser un sourire fermé éclore sur son visage. Ses yeux aussi on sourit, elle a du partir loin dans ses pensées. Et puis la serveuse a déposé ma commande sur la table ainsi que ma bière. Ma jeune artiste a reposé son regard sur moi.

 Elle a fait de grands yeux.
« Ne vous inquiétez pas, j'ai dit, je prendrai pas plus d'une bière » Et puis je lui ai dit que j'enchaînerai à la grenadine, même si je trouvais ça dégueulasse…
Et puis s'est venu tout seul. J'ai parlé, j'en suis même arrivé à plaisanter. Tout en accord avec ma figure de débile. Tout allait bien. Et elle me regardait avec plein de malice dans les pupilles, les yeux encore rouges, comme à son habitude. Mais elle était jolie. Elle aussi elle était vivante. Mais plutôt avec le drapeau de la douceur et de la féminité. La grâce. C'est ça qui la rendait si attirante, si discrète.

Claudia c'était plutôt le grand jeu, un gros bouquet de roses pourpres, pleines d'épines et au parfum chaud, brûlant. Tandis que Lou, ça aurait été un bouquet de Lys ou d'arômes. De grandes fleurs blanches, simples, aux pétales bien dessinés, au parfum envoûteur sans être agressif.
Je voulais quelques explications. Des détails sur ce qui l'avait amenée à la recherche de Claudia. Mais elle ne m'a pas livré grand-chose. Elle me souriait.
Et puis elle m'a donné rendez-vous. Pour le lendemain. Soir même heure, même endroit.
Mais cette fois, ce sera prévu.
Elle m'a dit de ne pas m'en faire, qu'elle m'expliquera tout. Mais qu'il fallait qu'elle-même elle face le plat dans tout ça. Histoire de pas me sortir de conneries, de pas s'emmêler dans sa propre vie.
Ainsi donc j'allais savoir ce qui la rendait si lumineuse. J'allais la connaître, elle et son passé.
Elle s'appelle Lou. Elle est jolie, pas très grande. Et elle boit de la grenadine. Je l'aime bien. Je voudrais qu'elle soit une amie. Qu'elle le devienne.
Elle allait tout m'expliquer. Et je comprendrai sûrement. 

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