Jeudi 17 janvier 2008 à 18:38

La littérature a ses charmes. Et mes doigts pianotent sur le clavier. J'en aime le son. une sorte de pluie caractérielles. Des lettres, des points, des virgules et des accents.
Joliemment ordonnés. Et puis des phrases. Sujet, verbe, complément.
Appelons un chat un chat. Chat ça se dit neko en japonais.
Je me remets au japonais. Paul écrit, et moi je parle. Il connait 46 kanjii.

J'aime les peut-être.

Peut-être qu'il faudrait faire autrement. Peut-être que je ne comprends pas les choses comme il faudrait. J'écoute. Je réfléchis. Et puis je parle. mais quand je n'ai rien à écouter, je parle, et je ne réfléchit pas. Mon voisin de classe se marre. Il a le même prénom que moi, mais sans e. Lui il me demande si je suis attardée, si jme rend compte que c'est trop con ce que je dit, si je suis dépressive, il me demande si c'est de lui que je suis amoureuse. Mais il a dit qu'il mettrait éternuer comme moi dans ses critères de femme parfaite.


Je n'aime pas les cours de français. Mais j'aime le français. J'aime lire de jolies phrases et apprécier de jolis mots. J'aime poser sur papier les paroles qui se bloquent à mes lèvres.
J'aime quand il me prend dans ses bras.
Je vois la vie en blanc. La vie. Le Clair. L'espoir.
Maxime lit Marche ou Crève.
Maxime lit, marche, ou crève.
Le lilas sans fleur de mon jardin sans soleil hiberne.

Audrey me demande comment je me vois plus tard. Et à mes projet, répond "toi qui dis que t'as pas d'avenir".
C'est un rêve :). Mon avenir, c'est un rêve.

Il y aura beaucoup de plantes dans ma maison. Je ne pourrai pas vivre seule, alors il me faudra une amie, ou un ami (dont je finirai par tomber amoureuse), ou un amoureux aimé.
J'aurai un chat ou un lapin. Des petits objets un peu partout, des photos plein les murs, un sol sans moquette. Mon lit sera bas, très bas. Au sol. J'aurai dessiné des nuages sur mon plafond. S'il n'y a pas de grandes fenêtres il y aura beaucoup de lampes. Hallogène. (Halle aux gênes) pour que la lumière soit claire. Il y a aura des post-it un peu partout pour ne pas oublier.Des phrases sur de petits papiers. Des extraits de livre ou de chanson, des choses à faire, des gens à rappeler.
Il y aura un cendrier. pas toujours pour moi. Mais il faudra fumer les cigarettes ouvertes, dans la cuisine; la fenêtre ouverte. Il y aura du sake chez moi. De la grenadine et des tablettes de chocolat au lait. Un batteur (pour les blancs en neige) et des assiettes noires, pas rondes.
Je ne sais pas s'il y aura une télé. Mais j'aimerai avoir un ordinateur portable, et de belles enceintes pour que les murs vibrent de musique.
Il y aura un ampli, des balles de jonglages, des bollas, et des crayons de couleurs.
J'aurai grandit.

 Et quelques fois, le week end, j'irai voir la mer.

 

Mercredi 16 janvier 2008 à 20:47


 Claudia ! Ô Claudia !
C'est tellement agréable de t'avoir contre moi.
Notre silence au milieu de leur brouhaha.
Claudia je te suis. Qu'importe où tu vas, je te suis.

 

Elle se laisse dans mes bras et je calque mes pas sur les siens. On a mélangé nos ombres. Je respire dans ses cheveux. J'aime. Je l'aime.
Et le temps s'écoule. Je ne sais pas comment mais il s'écoule. Il s'écoule et nous marchons.
J'entends plus la foule. Juste nos pas. L'herbe rase a remplacée l'asphalte.
Tout est plus tendre quand je suis seul avec toi Claudia. Tout est plus tendre.
L'air ici pénètre plus facilement mes poumons. Le ciel semble plus clair et le parfum de la vie se mêle à celui de ta peau. Claudia…
A quelques décimètres de mes pieds il y a un ruisseau. De la boue par terre.
Et elle se laisse glisser contre mon corps pour s'asseoir par terre. Soit. Je me pose à côté d'elle, je ne veux pas la lâcher. Reste ici Claudia. T'en va pas ! Encore un centimètre et je craque. Et non, elle se blottie encore plus. Dieu que c'est bon !
J'en ai serrées des femmes contre mon cœur, mais celle-ci ! Oh ! Jvoudrais même qu'elle s'incruste en moi.
 « Claudia, je dis, Claudia, je suis bien là.
_ Moi aussi Franck.
_Et… je suis désolé. Je m'excuse. Je sais plus vraiment de quoi, mais je sais que tu peux m'en vouloir pour pas mal de choses. Et jvoudrais qu'on mette tout ça de côté. J'aimerai qu'on essaie. Qu'on réessaie. Même si ça complique nos vies. Jvoudrais vraiment qu'on y arrive.
_J'aimerai aussi. »
Elle aimerait aussi…

 

Mardi 15 janvier 2008 à 20:29

Coehlo parle de ça comme d'une maladie qui nous atteind tous un jours ou l'autre.
Mais si! Ces moments où le monde devient noir et où toutes les autres couleurs se foncent jusqu'à disparaitre.
Et moi je ne veux pas dormir. Je ne veux pas dormir parce que j'ai peur du réveil. J'ai peur que demain ne soit pas meilleur mais pire. J'ai peur que mes craintes se concrétisent. Tous les jours se ressemblent; mais quelques fois un seul d'entre eux me suffirait. J'ai peur de me rendre compte demain que j'ai tout gâché aujourd'hui. La peur. L'impuissance. L'Amertume.
Je ne veux pas m'endormir parce que je ne veux pas me réveiller. Je veux garder en moi le doute de l'inconnu.
Je collectionne les mots. Je me perds dans mon coeur, je me noie dans mon sang. Et je pleure pour rien.
Certes, tout passe; mais quelques fois tout revient.
Je pleure parce que Maximeuh joue de la guitare, je pleure parce que Paul jongle, parce que L is dead. Je pleure parce qu'éno est loin, parce qu'Audrey n'est plus dans ma classe et parce que Raphaël est amoureux. Je pleure parce qu'il s'en va, parce qu'ils mentent, parce que je ne retrouve plus cette notion de "famille". Je pleure parce que je ne comprends pas. Surtout parce que je suis fatiguée.
Oui mais je nveux pas dormir.
J'ai l'impression de tout perdre. J'ai l'impression de te perdre. Quelqes fois. Les jours de pluie ne sont pas les plus mauvais. Je suis désarçonnée. Je suis garçonne. Prise au dépourvu.
La vie est une âme adolescente.
Je veux des rollers et un iris orange comme Paul vu de profil. Je veux un endroit à moi. Une grande pièce avec unt rès haut plafon. Vitré si possible. Un endroit avec des coussins partout et des fauteuils en osier comme ceux de maman. JE veux des cerises et du chocolat au lait avec des croissans.
J'aimerai vraiment qu'on me masse le dos. Sentir la châleur d'une paume humaine caresser mes reins et mes omoplates. Moi allongée sur le ventre et le monde autour.


mes ex pieds. l'ex main d'éno. Pelouse de "derrière la mairie".

Mardi 15 janvier 2008 à 20:10

Plus on se voit, plus on s'aime.

Lundi 14 janvier 2008 à 19:52

 

J'ai frotté mon visage contre son épaule. Dans le creux de son cou.
Là où la peau est si douce et si parfumée que l'on oublie le monde.
Franck. Tu es là Franck. Tu es là où ils ne sont pas.
Tu es venu. Tu es venu alors que je t'attendais pas. Tu pas prise dans tes bras quand je ne demandais rien. Franck. J'aimerai pouvoir énoncer les choses. J'aimerai les dire autrement que juste par un verbe, un sujet et un complément. J'aimerai que tu comprennes que sans toi j'ai du mal à respirer. Que quand tu arrives d'un coup comme ça et que tu me serres contre ton cœur, j'aimerai mourir. Parce que même si tu peux faire ça tous les jours, même si c'est un geste simple, cet instant : c'est le meilleur de ma vie. Le meilleur. Le meilleur parce qu'il ne peut m'être offert que par toi. Et je ne veux pas qu'il s'arrête et que le monde continue de tourner. Je voudrais mourir parce que plus rien ne m'importe quand j'entends battre ce cœur. Ce muscle sanglant dans ta poitrine, qui bat la mesure de ta vie.
Franck tu m'emmènes. Tu m'emmènes chéri. Et tu me gardes contre toi. Un bras sur mon épaule, l'autre autour de mes hanches. Et moi je me repose sur toi. Nous, on marche lentement et eux ils courent autour de nous. Je souris. Je souris parce que je suis bien. C'est confortable ici. Franck tu es chaud et doux. Tu me tiens debout et je retrouve mon chemin.
A présent je guide la marche.
Je t'emmène avec moi aussi. On va aller s'asseoir près d'un ruisseau. Il y aura de la boue sur le sol mais on s'y assoira quand même.
Et puis on verra bien Franck.
Tu ne parles pas. Tu ne dis rien. Et c'est parfait.
Tout est parfait.
Mon ombre a disparue dans la tienne, et ton souffle, doucement, murmure ta tendresse à mon front.

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