Mercredi 15 novembre 2006 à 18:15

 En ce moments. Chaque matin, au moment où mon réveil sonne. Je me dis
"et si j'y allais pas..." Chaque matin.
Aurai-je perdu ma vitalité d'antan?
ah chers enfants! il est tout de même bien triste de veillir!

Pas que se soit si invivable ce Lycée. Non, c'est le tout. c'est cette vie qui me fatigue je crois bien.
On cherche toujours à être compris, malheureusement on ne l'est jamais réellement.Rien n'est jamais facile.
"je sais que ce que je dis c'est bête mais tu sais..la vie c'est bête" (Gad Elmaleh)
Plusieurs fou-rires aujourd'hui.
*non non non! non je nsuis pas un oeuf de paque! non je nsuis pas un oeuf de paque!*
 Mais souvent vers la tombée du jour , j'ai la même mélodie, et les mêmes paroles en tête...
"et si ce soir, j'ai pas envie d'rentrer chez moi..."

Et si j'y allais pas?
Voir ces autres. si je restais à dormir toute ma vie, blottie dans le moelleux de ma couette? Réfugiée au centre de mes draps et de mes rêves?
Ou et si je ne rentrais pas? si je prenais un train pour n'importe où,et si j'allais à paris ce soir? sans rien dire à personne?
Et si je disparaissais?

Je ne sais pas ce qui fait que je suis si fatiguée en ce moment. Chaque chose m'use. Et j'ai la forte impression de n'avoir le temps de rien.
                                                         Après quoi vous courrez vous?
Moi après le temps...
C'est lamentable de tenter une course où aucune ligne d'arrivée n'existe vous ne trouvez pas?
[arrête de courir morgane, tu vas finir par y laisser tes forces]
Ouai mais enfin. Dès qu'elle est plus là j'ai vraiment du mal.
Si fatiguée. Müde, Tired.
J'ai l'impression que c'est pas grave si je rate tout.

"arrête de rêver, la roue ne tourne pas"   Chloé, oh Chloé...

nida to nai, nida to nai...

Mardi 14 novembre 2006 à 21:57

écrire, vite écrire. Avant que les mots ne m'échappent, avant qu'ils ne s'envolent sans que je n'ai pu les inscrire quelque part.
"Qu'est ce que tu veux faire avant de mourir? Vite, si tu ne trouves pas tu mourras, répond, immédiatement."
Moi je n'ai pas eu à réfléchir longtemps. Il y a eu une première réponse. "rien".
Et puis tant d'autres ont suivis.
Je ne serai pas morte. En m'écoutant annoncer tout ce que je voulais encore faire. Il se serait arrêté net. Et m'aurait dit
"d'accord, viens on y va, on va le faire."

Je ne suis plus apte à mourir à présent. J'ai encore trop à faire.

Mais j'ai grandis vous savez, pas vraiment comme je me l'imaginais. Parce qu'en fait je n'imaginais rien.
Moi non plus, comme mes parents, je pensais pas qu'un jour je grandirai.
Mais j'ai ma "philosophie de la vie" maintenant. Pas forcément des meilleures.
Mais c'est comme si je conaissais mon chemin.
j'ai pas vraiment d'avenir non, je prend tout comme ça vient. Des fois je renverse, des fois je réceptionne à merveille. C'est comme ça que je vois la vie aujourd'hui.
J'aimerai me retourner à 30ans et me dire que j'ai pas encore tout terminé. Me dire que j'ai encore rien fait, et qu'il faut que je vive encore 20ans.
Mais je suis même pas sure d'avoir un jour 30ans alors bon..;
Ouai , en y repensant, j'ai jamais vraiment été très optimiste. Dès 7ans, jme disais que j'atteindrais pas les 20...
Je suis le genre de personne qui attend la vieillesse avec impatience, curiosité.
Pas la maturité, la vieillesse.
J'ai eu une enfance sympa...malgrès les coups, les ruptures, les manques, les tensions, les craintes, les exigences. Malgré tout ça j'ai eu une belle enfance.
avec des souvenirs comme des étoiles. Brillants, inateignables. Quelques sourires parmi les zones d'ombres. Les rayons du soleil, des sauterelles dans un champs. Ballades en bord de mer, château de sables et autres comptines. Des berceuses et une maman, présente pour me border.
J'espère juste que ça n'est pas encore terminé.

Mais et si? et si je ne me trompais pas? Et si je ne m'étais jamais trompée? Si au fond, j'avais raison?
Si je ne l'atteignais jamais cette vieilesse que je désire tant?
J'ai bien vécu vous savez, oui , j'ai bien vécu. Juste assez. Certain dirons un peu trop.
Ce qui est triste, c'est que le plus souvent, les derniers mots sont ceux qui ont la couleur de l'espoir. Alors que pourtant, ils sont les derniers.
Un certain paradoxe...

image: tout de même parfois,
on voit de droles de choses aux abord d'une autoroute
.

Lundi 13 novembre 2006 à 21:44

Elle ne voulait pas vraiment non. quoique...
Ou doit-on simplement dire que pour une fois, elle a su faire preuve de réalisme? Elle en avait eu envie. Oh oui. Il est certain que sur le moment ça aurait été magique, comme dans un rêve. ça aurait été un instant de pur bonheur, mais c'était l'arpès qui lui avait permis de ne pas céder...Pour une fois qu'elle s'était vu un futur.
Et puis elle s'était aussi juré de ne jamais commettre deux fois cette même erreur.
que voulez-vous? Elle possède une trop grande conscience, une trop grande envie de préserver ses idéaux.
Il appeleront ça "espoir" ou "naiveté".
Toujours est-il qu'elle n'a pas laissé ses pulsions et son désir prendre le dessus.
Alors non, elle ne l'a pas embrassé. Elle l'a regardé partir, sagement.
Inspirant une dernière bouffé de lui lors de leur dernière accolade. L'un contre l'autre, pour "laurevoir". Sachant tous deux qu'ils désiraient la même chose. S'aimer.
Mais elle savait que c'était impossible. Alors elle a simplement posé ses lèvres sur sa joue. Rien de plus.
C'est en refermant la porte derrière lui, adossée contre le mur, le souffle court; qu'elle compris qu'elle venait de lui donner le droit de s'en aller  pour toujours et d'en choisir une autre.
Le coeur gonflé de larmes et le visage pâle, on lui demande si "ça va"?...oui.."oui ça va " si mal...
Elle monte alors les escaliers quatre à quatre jusqu'à sa chambre. S'y enferme.
Se laisse choir sur le sol, allume une cigarette. Et pleure.

Lui?
Lui il a bien cru que son coeur allait exploser quand elle a refermé la porte. Il lui avait dit aurevoir, d'un chaste baiser sur la joue. Mais il a bien sentit qu'elle aussi hésitait, plantée là sur le seuil de sa porte. ET avant qu'elle ne la referme...Il aurait juré oui, avoir vu des larmes dans ses yeux...
Il a alors fait deux trois pas à reculon, le regard rivé sur la poignée, espérant voir la porte se rouvrir. Avant de comprendre que non, non elle ne rouvrirait pas. Soit.
Il s'est retourné, a remonté son col et a commencé sa route vers la gare. Les poings serrés au fond des poches, un noeud coulant dans la gorge.
Il l'aimait. Mais il lui fallait la perdre. Le plus tôt possible, pour souffrir moins.

Ce mal qui les a tous les deux séparés n'est
autre que la distance.

Ils s'étaient rencontrés à un endroit prévis,
mais ils ont du repartir par des chemins bien différents.
Ils habitaient trop loin l'un de l'autre.
On ne pouvait rien y faire.
On dit pourtant que l'amour triomphe des kilomètres.
C'est vrai...Ils se sont retrouvés oui.


Elle a fait une overdose et lui a pris son train...de face.
pix: Anko. by larme

Mercredi 8 novembre 2006 à 7:59

La prof de français a prononcé une phrase comme les autres. Mais ça m'a bouleversée de l'intérieur. Il y a eu cette phrase et tout de suite après trois mots sont apparus dans mon esprit. Sans que je n'y réfléchisse, sans que je n'y porte vraiment attention. C'est bizarre souvent, comme notre inconscient réagit.


"Quelle est la place de l'écrivain, de l'artiste dans la société?
_ Je vais mourir."

Y-a-til vraiment de quoi s'inquiéter ou est-ce juste encore une divaguation passagère de mon inconscient?

Lundi 6 novembre 2006 à 17:53


"Causons-en"
L'espoir.
On le perd, on le gagne mais je doute qu'il ne disparaisse réellement.
Parce qu'au fond, espérer c'est vivre. Rêver c'est espérer.

L'espoir c'est la possibilité du meilleur, une raison d'y croire encore.
Mais l'espoir c'est l'attente.
On ne fait que ça. Attendre. Attendre que ça passe, attendre que ça aille mieux, attendre que ça revienne.Attendre l'âme soeur, la richesse, que nos idéaux prennent vie.
On ne peut pas vivre sans espoir, sans but, sans rêve.
L'espoir c'est une autre source d'oxygène. Il est toujours présent plus ou moins éteind.
Chaque jour, une autre lueur, si brève soit-elle, le fait revivre. L'espoir est un ruisseau plus ou moins large, plus ou moins vivant.
Vous ne croyez plus à l'amour, plus à rien, vous voudriiez partir le plus loin possible... Et puis il ou elle vous sourie. Et d'un coup tout semble plus lumineux, même s'il ne se passe rien d'autre. Rien d'autre qu'un sourire. Cette seule action peut vous permettre de ressaisir à deux mains cet espoir que vous vouliiez laisser là sur le côté.
J'espère, sincérement et de tout coeur, j'espère chaque jour, j'espère comme on prie. J'y crois comme on croit en Dieu. J'ai la foi en l'homme. Même si parfois c'est vraiment pas facile, même si des fois ils me dégoûtent tous autant qu'ils sont. Et bien naïve comme je sais l'être, j'y crois.
Qu'il y aura bien un jour où explosera un éclat de rire, où j'aurai le plaisir et le réconfort de deux bras qui m'enlacent, la joie d'un rêve qui se réalise, le cris du coeur...Je l'attend de le voir parler ce coeur là. Qu'il me signale sa présence.
Oui, oui , je perd un peu espoir en ce moment. Mais sur une journée de huit heures de cours, il y a bien eu une demie-heure en tout, où j'ai su sourire, grâce au leur, et reprendre espoir.
Reprendre espoir aussi pour les gens de ma famille qui se sont éloignés. On s'en sortira, "si jvous jure ça va aller". Bien sur que ça ira.
On arrive à tout avec l'espoir.
Le coeur gonflé de larmes, de rires et de cris. L'espoir...

"Fou comme l'espoir"
Crois-moi. Je t'en prie crois moi quand je te dis que
Les faux espoirs n'existent pas. Au moment où vous les découvrez ils ne vous paraissent pas faux, et vous vous mettez à y croire, sans vraiment savoir pourquoi certes, mais enfin! enfin tout semble possible.
Il y a l'après, évidemment...L'après lorsque cette courte lueur d'espoir se fâne et s'éteind. Mais ce n'était qu'une faible source comparé au torrent de volonté qui vous incarne.
Ne nous laissons pas vider d'espoir pour un seul rêve brisé voulez-vous?
Parce que même s'il est maintenant en morceau, ce rêve fut, a été.
Ne laissez pas son souvenir s'effacer, servez-vous en pour alimenter vos nouvelles envies, vos nouveaux buts.
Ne nous laissons pas abattre voulez-vous,
Y croire. Y croire encore.
ça ne coûte rien, ça nous apportera tout.

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