Mardi 13 mars 2007 à 19:13


Entre Terre et Ciel, tu sais, comme chaque jour.
Sauf qu'aujourd'hui j'en prends conscience.
Regarde comme c'est beau, lève la tête vers les cieux, baisse les yeux et admire la verdure de notre monde. A nous. A eux.
Regarde comme c'est beau, on est vivant, on respire et tu me fais rire.
Aux éclats.
Entre Ciel et Terre tu vois, comme l'amour.
Sauf qu'aujourd'hui ça me fait comme un vide immense.
Regarde comme c'est beau, ils s'offrent des fleurs et se tiennent la main, s'embrassent avec la langue et se tiennent par les reins.
C'est presque immonde. Pour nous. Pas pour eux.
Regarde comme c'est beau, on est vivants on respire et tu me fais sourire.
Aux éclats.
Entre les nuages et la poussière tu comprends,
comme ça aurait toujours du être, sans regrets,et avec sentiments,
Sensations, passion, sans jamais croire qu'il ment.
Aux éclats
De verre je me fis, tout est réparable plus ou moins fissuré
Tout ça, ça suffit on aurait du jurer
Qu'un jour on devrait s'en foutre, allez plus rien à cirer.
Entre branchages et  verres de terres tu sens,
Comme sur ta peau courre le vent
tu vois, c'est comme quand on était enfants
Les après midi dans le parc jusqu'au soleil couchant.
Et puis après, oui on est loin mais c'est comme ça
du moins c'est ce qu'ils disent, j'avoue: je n'y crois pas.
ça fait comme chaque histoire, comme celle de ma vie
Y aura une fin tragique, et tout ce qui s'en suit
Mon coeur, on s'habitue, là
Entre toi et moi.
On est vivant, on nait vivant.
entre toi et moi
Il y a la vie qui nous prends.



"_Qu'est ce qu'il y a entre vous deux?
_des kilomètres."

Lundi 12 mars 2007 à 21:07

C'est pas ma faute...


...C'est lui.

Lundi 12 mars 2007 à 19:10

"Pardonnez-moi.
Il faut dire que j'étais sous le choc, à me relire j'en ai à nouveau les yeux mouillés.
C'est encore Lou.
 
Je dois vous parler de ce que j'ai découvert à propos de Yann.
Il est mort oui, voilà. Et j'ai mal, et c'est tout.
Il faut continuer je crois, même si maintenant la vie a un gout de tabac froid, à m'en faire vomir.
enfin...
Je suis toute seule.
Mais voyez-vous, j'ai juste voulu retrouver Yann.
Alors je suis allée dans notre village.
ça m'a fait chaud au coeur de revoir les chemins entourés de champs et les vieilles boutiques.
Et puis en même temps j'étais sous tension, j'avais l'espoir de le retrouver assis là dans les hautes herbes, à m'attendre, comme je l'avais quitté. Je m'attendais à le voir surgir au détour d'une rue, et nous aurions sauter dans les bras l'un de l'autre...
Mais rien de tout ça.
Alors j'ai demandé aux vieilles gens qui restaient encore s'ils savaient quelque chose à son propos. Cette une dame d'une soixantaine d'année qui m'a renseignée. Et tout naturellement elle m'a dit d'une joli voix de primptemps:
"Mais enfin mademoiselle! Le Yann est mort depuis quelques années déjà!"
Au départ je ne l'ai pas cru, je pensais qu'elle parlait d'un autre Yann, pour moi c'était impossible.
Et puis une de ses amies a acquiessé, "ah ce jeune vaurien! il a choisit lui même de nous quitter! menfin, n'allons pas nous en plaindre!"
C'était lui, forcément.
Et je suis tombée à genoux, en larmes.
Mais là ça va un peu mieux, j'encaisse vous savez, on fait avec. Même si c'est dur.

J'ai passé la nuit à l'hotel, presque noyée par mes larmes, j'en ai pleuré jusqu'au matin.
Et puis j'ai compris que je ne le reverrai plus et que je devais m'y faire.
La mort fait partie de la vie je crois.
Je me suis dit "relève toi Lou, il te regarde!"
Alors je suis allée à la quête d'informations.
J'avais réussis à lui cacher mon adoption, peut-être m'avait il lui aussi laissé quelques parts de son être dans l'ombre. Peut-être avait-il un frère caché ou quelque chose du genre.
Je souhaite plus que tout retrouver quelqu'un de sa famille avec qui parler.
Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire.

Alors bien sur j'ai été voir sa tante mais elle m'a acceuillit froidement, comme si j'étais moi aussi l'incarnation du mal.
Elle m'a servit un café amer et puis m'a expliqué l'histoire de Yann, celle qu'il ne m'avait jamais dévoilée, celle que lui même ignorait.
La mère de Yann se nommait Rose.
Rose avait laissé son père seul, et était partie peu de temps après sa propre soeur.
La tante de mon aimé s'en voulait un peu, elle aurait du retourner voir leur père.
Leur père se nommait Louis. Il était donc le grand-père de Yann.
La ressemblance avec mon propre prénom me fit sourire.
"Louis et Louise", "Louis et Lou".
J'aurai aimé le connaitre.
Il était mort lui aussi, la même année que Yann.
Rose avait gardé cet enfant secret, il n'avait pas été désiré et le père était partit bien loin. C'est pourquoi Yann ne devait jamais rencontrer Louis.
Cette volonté la avait été préservée. Personne a part sa tante et ses cousins n'a jamais eu connaissance de l'existence de Yann.
"Il me semble que papa a ensuite rencontré une jeune fille du nom de Claudia, m'expliqua-t-elle, je ne le pensais pas capable de s'en prendre aux jeunes filles. Elle était très jeune vous savez, elle devait avoir votre âge Lou, ou bien un peu plus. C'est elle qui s'est occupée de notre père quand nous sommes parties Rose et moi. Ils vivaient ensemble jusqu'à ce qu'un autre homme vienne partager leur maison. Je ne veux même pas savoir ce qu'il y faisait.
Les ménages à trois m'ont toujours parus plus ignobles que tout!
Rendez-vous compte, cette pauvre Claudia, se donner ainsi à deux hommes!
_Vous l'avez déjà rencontrée? ai-je demandé
_Jamais et Dieu m'en garde! Elle est partie elle aussi, il faut croire que Louis avait le don de faire fuir la gente féminine. Il me semble que c'est l'autre jeune homme qui est partit en premier, et puis Claudia est partie à la mort de mon père.
_Partie où?
_A quelques km d'ici, je ne me souviens plus du nom exact de la ville.
Vous savez, elle ne me conaissait pas, et elle ne conaissait pas Rose.
Dans notre famille c'est un peu le culte du secret...
_Je connais ça.
_Vous savez Lou, je ne vous ai jamais vraiment appréciée...
_Je le sais bien, ai-je répondu le sourire aux lèvre;
_Mais Yann vous aimait, c'est pour ça que je vous livre sa vie. Personne n'en a jamais rien su, alors faites bon usage de cette vérité.
_J'y tacherai".
Et puis je suis partie.
Il fallait que je retrouve cette Claudia, coute que coute. pour lui parler de Yann, même s'il elle ne le conaissait pas, pour lui expliquer la mort et la vie de Rose tout ça...
Et puis même si je ne la connais pas, Claudia ne m'a pas l'air d'être une mauvaise fille.
Bien qu'apparemment elle couchait avec deux hommes dont un vieillard. Je ne suis sure de rien, la tante de Yann est du genre à critiquer facilement et à inventer des histoires sur le dos des gens. Je verrai par moi même.

Voilà donc où j'en suis.
J'ai le nom de la ville où Claudia est partie, il me faut la retrouver, elle ou le jeune homme.
Il me faut la rencontrer, ne serait-ce qu'une fois.
Même si elle n'a pas vraiment de lien avec Yann, même si tout ça n'a pas vraiment de sens.
Il me faut bien une raison de vivre.
Et ce sera de comprendre toute cette histoire.
Celle de Yann, de sa mère Rose, de son grand-père Louis et mon histoire.
Ici Lou, et je promets de rester en vie tant que je n'aurai pas retrouvé au moins un des morceaux de ce puzzle...
Attends moi Claudia..."

Lundi 12 mars 2007 à 17:25

Vous vous en foutez, pasque vous le conaissez pas.
Et pasque c'est incompréhensible
l'importance qu'il a pris.
Je sais, ça importe peu, parce que c'est surement stupide de penser si souvent à lui.
Vous vous en foutez donc, mais il me manque.
Et ça me fait du soucis.

Dimanche 11 mars 2007 à 19:03

Tu sais puisque maintenant tu es partie c'est la solitude qui me ronge.
J'arpente les rues désertes mais les nuits sont froides depuis que tu n'es plus.
Il y a le bruit lourd de mes pas sur l'asphalte, le crépuscule de ton sourire et les sanglots des dieux qui glacent mes veines. Cette pluie couleur d'orage qui m'annonce le chaos.
Comme si l'apocalypse avait éteind ton soleil et nos étoiles.
La vie est aléatoire, nous le savons bien, on l'a appris. Tu sais bien...
Et ça me rappelle nos forteresses faites de rêves et de liberté qui se dressaient hautes face aux univers.
Et parfois il y a avait la chute, et dans une étincelle nos murs s'effondraient. Tu te souviens?
Après ça il reignait un silence pesant, ça durait comme une éternité de voir l'éphémère mourir sous nos yeux.
Lorsque la lueur de l'utopie s'éteind.
Il fait encore nuit et le diable m'implore. Il me semble qu'il me demande de l'aide.
Il pleut.
Dieu te pleure et le diable me prie.
Et cette averse d'âme que nous avions vu comme une montagne de cadavres froids.
On a construit nos propres tombeaux pour rendre la fuite possible.
Sous cette pluie nocturene je me rappelle ta bouche et je joue avec les ombres pour qu'elles m'offrent les courbes de ton corps depuis longtemps eprdues.
Sous ton coeur de verre il y avait notre amour et
la promesse légère d'un lendemain possible.
Tu étais le jour, le ciel. Ô toute l'affection que je te portais. Qui aurait pu prédire que tout ceci n'était qu'une infection?
en y repensant je sens encore cette apesanteur céleste que seule ta présence me permettait de ressentir.
Oh mon amour défunt, mon ange, ma prophétesse, il y a le souffle de tes lèvres sur ma peau et ta voix comme le bruit d'une rivière. Pure et cristalline.
Mais voilà que les ténèbres s'ouvrent et que ma voie s'éclaire.
C'est le jour qui se lève à traversles branchages d'un arbre mort. Je pense à nous et à tes mains.
A l'odeur de nos désirs et au sang de nos passions.
Le soleil me brule, et ton abscence me tue.

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