Samedi 10 mars 2007 à 21:18

J'ai lu un livre, en fait il y a quatre tome.
J'ai lu le dernier sans lire les précédents, ils sont tous d'Anne Rice.
Le dernier c'est Le Voleur de Corps.
Le personnage principal s'appelle Lestat de Lioncourt. Et c'est un vampire.
Au début j'ai eu de mal à commencer ce livre, il était dur, j'ai sauté il me semble un chapitre.
Et puis l'histoire est partie.
Et les prénoms m'ont accorchée. Dans ce livre il y a une Claudia et un Louis, (^^) il y a aussi Marius, David et Gretchen. Qui est une religieuse.
C'est l'histoire de Lestat le Vampire, le plus puissant des vampirse. Lestat qui posséde une beauté inhumaine qui nous séduit nous les mortels. Lestat qui  a donné vie à de puissants êtres comme lui.
Mais Lestat, celui qui a voulu revoir la lumière du jour, qui a voulu voir la mort en face.
Lestat, le vampire qui a voulu redevenir humain, redevenir mortel.
C'était un piège, il le savait, mais pour lui un piège irrésistible.
C'est ça l'histoire du Voleur de Corps.
Et pourtant, bien qu'il soit funèbre et ensanglanté, je ne pourrais pas dire que l'ambiance de ce livre soit sombre.
C'est un univers pesant mais décrit en toute légereté.
Et on y croit....
J'ai aimé. C'était beau, on y apprend des choses, on y rêve.
On y parle de la France, de la belle france et de la langue française.
On y parle de Dieu et du Diable, de Rembrandt et d'amour.


"Oh! Je vous en prie, aidez-moi...
La morne prière du diable à ses cohortes, tandis qu'il dégringole de plus en plus profondément vers l'enfer"

"Etre sauvé. Quelle idée, quelle charmante, extravagante, et impossible idée... Comme c'était merveilleux d'avoir trouvé la seule mortelle au monde qui envisageat sérieusement pareille chose.
Et Claudia ne riait plus. Parce que Claudia était morte."

"_ Dieu peut exister ou non. Mais la misère est réelle. Elle est absolument réelle, et on ne peut nier son existence. Et c'est dans cette réalité que réside mon engagement -le noyau même de ma foi. Il faut que je fasse quelque chose à ce propos!
_Et à l'heure de ta mort, s'il n'y a pas de Dieu...
_Ainsi soit-il. Je saurai que j'ai fait ce que je pouvais. L'heure de ma mort ça pourrait être maintenant."

"repliant avec douceur ses doigts autour des miens, me regardant sans détourner un instant les yeux.
"Il n'y a pas de Dieu, n'est-ce-pas Gretchen?
_Non, il n'y en a pas" murmura-t-elle."

"Je levais les yeux vers les petites étoiles insensibles, comme autant de méprisables petites gardiennes, et je priai les  dieux ténébreux qui ne sont pas là pour comprendre."

"Seuls les morts savent combien c'est terrible d'être vivants."

"Rendez-moi mon corps. Laissez-moi être ce diable, pensai-je. Eloignez moi de ce misérable désir et cette faiblesse. Ramenez-moi dans les lieux ténébreux où est ma place".

                                                                                                                                                      (Anne Rice)
Moi j'ai aimé. C'était comme être transportée dans un autre monde, qui est pourtant mien.
Et en refermant le livre, on se dit juste que,
peut-être que vraiment
tout ça existe.
Et moi j'aimerai être un vampire oui.

Jeudi 8 mars 2007 à 22:04

Ils sont marrants les gens des fois.
Ils vous disent que vous les oublierez, mais ce sont eux qui vous oublient.

Et dire que je m'en suis voulue....
=)

ne vivre que pour soit-même? et le plus possible dans le présent.
Aimez au jour le jour, et on verra bien demain.
Vivre pour ceux qu'on aime, pas pour ceux qu'on a aimé.
Je vis.
Et je vous aime.
Du moins...                                                                                          

                                        ...Pour le moment

Jeudi 8 mars 2007 à 21:50

" Ici Lou.


Si, souvenez vous de moi, j'en ai tant besoin en ce moment.
Si vous saviez ce que je viens d'apprendre! Oh Dieux!
J'en pleure comme je n'en ai jamais pleuré, je vois flou et c'est pourquoi mon écriture se trouble, oh pardonnez moi si mes larmes tachent le papier ici ou là, mais c'en est trop. Oh ciel comme j'ai mal! Comme j'en pleure!
Et j'ai la poitrine qui se secoue avec violence et les sanglots qui m'étouffent. Je ne savais pas possible un tel chagrin! Oh seigneur j'ai mal, j'ai si mal, j'en hurlerai mais je ne peux pas.
J'en pleure comme une enfant si seulement vous pouviez me voir.
Je suis dans un état, mon dieu, j'ai les yeux si rouges qu'on les dirait repeints, mes joues sont humides et une cascade de larmes a trempé mon visages, mes mains, mes mouchoirs.
Il pleut sur cette feuille des gouttes d'eau salées, c'est l'averse de mon coeur, la couleur de ma souffrance. Oh Cieux! Entendez moi, comme je souffre! entendez comme j'ai mal, voyez mes sanglots, mes pleurs et ma souffrance.
Je brule et suis de glace, des pieux transpercent mon âme, je suis brisée oh dieu!

Lisez moi, Yann est mort.
Oh Dieux! Yann est mort.
Mon unique amour, mon unique aimé, mon espoir, celui qui me donnait la vie vient de la quitter! Et comme j'en souffre.
Il était mon idéal, je ne vivais que pour le revoir, que pour lui, et voilà qu'il est mort.
Ah! Ah j'ai si mal si vous saviez, je ne controle plus ma voix, vous devriez m'entendre.
Oh cieux, aidez-moi, je n'en puis plus. Comme je brule, je me consume et me noie dans ma propre douleur!
Yann est mort, à peine un mois après mon départ il est mort! Et je ne l'ai pas sentit, et je ne l'ai jamais su jusqu'à aujourd'hui! Je vivais dans l'espoir qu'il fut heureux, qu'il soit vivant, dans l'espoir de pourvoir l'aimer à nouveau, le retrouver, retrouver ses lèvres, ses yeux, ses mains, son odeur. Et oh ciel! Oh ciel Yann est mort! Et ça me tue, mon dieu!

Mon Dieu! M'entendez-vous! Vous m'avez trahit! Je ne fais pas partie des enfants que vous avez désiré mais entendez-vous ma souffrance?! Oh Ciel ne pouvez vous donc pas me rendre mon aimé, ma vie!

Et Toi Yann, m'entends-tu Oh Yann?
J'avais tout à te dire, on avait encore tant de choses à faire. Je serais venue te retrouver, on aurait pu tout reprendre, tout revivre, on aurait été libres pour de vrai cette fois Yann.
Et me voilà seule! Seule comme jamais, parce que tu n'es plus là.
et je ne te reverrais plus jamais, et ça ça brule mon ange! Mon ange! Yann!
Oh j'ai si mal...si mal...
Tu étais le seul, tu étais celui, tu étais mien.
C'est pour toi que je me levais chaque matin.
Et le jour où je t'ai quitté est pour moi comme hier. Je te revois encore mais ce n'est qu'une image.
Aujourd'hui est comme le lendemain de mon départ et voilà que le soleil de ce jour m'apprend ta mort! Moi qui ne me doutais de rien, moi qui nous avais encore planifié tout une vie, moi qui ne vivais que parce que toi aussis tu vivais. Moi qui existais uniquement dans l'espoir de te revoir. En te tuant, tu as tué ma raison de vivre Yann.
Oh Yann mon ange!
Je ne te toucherai plus, tu ne seras plus jamais là, et je n'en ai jamais été prévenue!
Je souffre comme si l'on me brulait au fer rouge comprends-tu? Et même mes larmes n'apaisent pas la douleur ardente qui m'assassine.
Yann je pleure, regarde-moi je pleure!
Et j'ai les mains qui tremblent, et les yeux qui chauffent, et le ventre qui se tord, le coeur qui se serre, mon poul ne sait plus s'il doit ralentir ou accelérer. J'ai mal Yann, j'ai mal mon dieu...

Je ne pensais pas qu'il était mort vous savez, je croyais vraiment le revoir, le toucher et l'aimer comme avant. Je pensais que c'était possible, j'avais la foi en son existence, je ne vis pas pour moi, je vivais pour nous vous comprenez?
Et maintenant je suis seule, seule avec le fantome de mon amour. Et son cadavre froid m'accompagne à chaque pensée...
Je vois son nom écrit partout, il y a le spectre de son odeur dans chaque bouffée que je respire et même la douceur des ombres est devenue une menace quand je crois l'apercevoir dans les ténèbres.
Chaque étoile me rappelle ses yeux, chaque cigarette me rappelle son odeur, toutes les fleurs ce sont nos promenades, tous les musiques sont nos chants et tous les hommes sont son reflet.
Je me meurs comme il a du mourir.
Seulement moi je ne le décide pas
. Oh mon Dieu comme je regrette, comme j'ai mal et comme je souffre.
J'aurai du le deviner, j'aurai du...
Et il est trop tard, bien trop tard. Et dire que toutes ces années j'ai cru qu'il pourrait m'entendre, et dire que toutes ces années j'ai pensé que Yann était encore dans le même monde que moi. ça suffisait, ça me suffisait pour me lever.
C'était une raison de me lever le matin, une raison pour élever mes enfants, une raison de sourire...

Mesdames et messieurs, Yann est mort.
Et pourtant je dois vivre.
A demie-noyée par mon chagrin, je jure de survivre.
Pour lui."

Mardi 6 mars 2007 à 19:24

Et moi alors?
Et si d'un seul coup
je ne pensais qu'à moi? A moi, et à moi seule ( ha ha je la joue Gollum)
Moi je voudrais être une artiste
.
pour pouvoir faire mon numéro.
Moi j'aimerai pas
être beaucoup plus grande.
Et moi j'aime bien les cornichons et le chocolat.
Moi je fais 1m50, et j'
aurai 16ans le 26mars.
Moi j'ai de petites mains et j'en suis à ma seconde année de guitare.
Et moi j'aime tous
les styles de musiques, sauf le métal quand ça se rapproche plus du bruit que d'un son.
moi je, moi je moi je.
mais quand c'e
st sur moi qu'il faut écrire je trouve pas souvent les mots.
Ah si, voilà c'est partit je le sens.
Moi je suis un peu dans
chacune des histoires que vous lisez ici, puisque j'en suis l'auteur, j'imagine que c'est un peu forcé.
Moi j'ai eu une enfa
nce un peu dure quand c'est vous qui la voyez et pourtant pour moi tout semble comme "normal" parce que je n'ai rien connu d'autre il parait.
Mais on ne peut vivre qu'une fois
. Oups, un "on", je m'éloigne du sujet, je m'éloigne du moi.
Et donc moi j'aurai voulu qu'on puisse vivre deux vies, juste deux, parce qu'après je risquerai de les gâcher, et c'est trop précieux quand même
.
Moi j'ai faillis virer ghoto-pouff, si il y avait pas eu Audrey et quelques autres.
Moi je suis
le genre à m'attacher, pas forcément très vite, mais surtout très fort.
Moi je crois qu'on
a toujours le même visage (encore un "on")
Et j'aime bien dire des mots que peu de gens conaissent, sortir des expressions que les autres ne comprennent pas.
J'aime bien aussi me mettre à parler et savoir
que j'intéresse, j'aime bien me mettre à parler comme d'autre pleurent sauf que il y a quasiment personne pour m'écouter. Alors c'est plus simple d'écrire, mais on arrête plus rapidement d'écrire que de parler, parce que écrire ça fait mal aux doigts. Et quand je fais ça, quand j'arrive à me vider par les mots, dit sà l'oral, c'est souvent que je suis à bout comme ils disent.
Mais l'oreille qui m'écoute ne me comprend pas, elle pense souvent que c'est pas
grave, parce que les larmes coulent en silence sur mes joues, bercées par le rythme lent de mes mots, la voix apaisée j'explique que ça va pas. Seulement je souris, pour ne pas éclater en sanglot. Et alors l'oreille qui m'écoute pense que je fais quelques peu semblant, ou que ce n'est pas si grave.
Et pour moi il fut une période où
c'était grave.
Maintenant moi j'ai grandit, j'ai évolué un peu.
Et j'ai compris que c'est pas toujours
facile, j'en accuse la fatalité.
C'est ça la vie.
J'ai appris l'amour, j'ai abordé la haine mais j'ai pas réussis à saisir le principe même, j'ai compris l'indifférence et le chagrin.
L'espoir et le désespoir
, ça aussi je sais.
Et tout le monde ne m'aime pas, et je n'aime pas tout le monde. Mais jamais aucune
méchanceté gratuite.
Parce que c'est trop facile,et la vie c'est pas facile.
Et ma vie c'est pas facile.
Mais on s'en fou parce que j'ai de jolis masques que je finis par porter comme ma propre peau.
C'est pas vraiment des masques donc, sortes de boucliers plutôt.
Et c'est cool "comme si de rien n'était", même si souvent moi aussi j'ai mal. ça passe, ça passe
toujours :D
*always smile* hein?
Et grace à tous les coups que j'ai pris, je sais maintenant les parer, je sais maintenant aller bien.
                                                                         Et ça, c'est la vie. 

Mardi 6 mars 2007 à 18:09

Ce soir Claudia n'est pas venue danser.
Je l'ai pourtant attendue jusqu'à ce que l'endroit ferme. Rien.
Elle n'était pas là.
J'ai demandé au patron de l'établissement si elle lui avait dit quelque chose.
Je commençais sérieusement à m'inquiéter.
Qu'est ce qui t'es passé par la tête hier soir Claudia? Et pourquoi tu ne danses plus?
Le gar m'a répondu qu'elle avait téléphoné quelques heures avant l'ouverture pour dire qu'elle ne se sentait pas bien.
Je fus soulagé. Oh Claudia, malgré mes dires et mes non-dit si tu savais comme je tiens à toi...
Pour l'instant je savais que tu vivais encore, et ça me suffisait pour l'instant.
Alors je suis sorti dehors comme tu avais du le faire la veille, et j'ai moi aussi arpenté les rues désertes à la recherche d'un échappatoire.
Comme si le seul bruit de mes chaussures sur l'asphalte pouvait m'aider. J'ai marché dans ta ville Claudia, j'ai piétiné les trottoirs que tes douces chevilles ont foulé, j'ai avancé sans but aucun, laissant les images défiler devant mes yeux.
Les images de nous, celles que mon inconscient m'envoyait.
Et je me souvenait Louis.

Louis, l'oncle que tu avais eu. Louis, ton père remplaçant.
Et si ton regard et si froid Claudia, c'est surement parce que ton père était de glace.
Je me souviens des larmes dans tes yeux quand tu m'as raconté tout ça.
L'alcool qu'il buvait par bouteilles, les coups qui pleuvaient sur toi comme une dure pluie d'orage, ces soirs où tu dormais dehors, ceux où tu n'osais pas fermer l'oeil.
On ne peut rien faire contre le passé Claudia, et moi je te tenais dans mes bras, sanglotante comme une enfant tu me montrais le film de ta courte jeunesse. Jusqu'à ce que tu grandisses assez pour aller voir le frère de ce monstre. Ton oncle Louis.
Dès que tu m'as parlé de lui j'ai su Claudia, que je l'aimerai moi aussi comme un père.
Notre Louis, ton oncle à toi et un vieillard que j'aimais sans qu'il n'ai aucun lien de parenté avec moi.
Louis qui est mort à présent, Louis...
Tu ne sais pas mais il a eu une fille Louis, et elle est partie sans laisser de nouvelles. Elle avait vingt ans de plus que toi et tu ne l'as jamais connue. C'était ta cousine Claudia, et elle s'appelait Rose. C'est un joli prénom Rose, mais il faut le joli visage qui va avec,mais si elle te ressemblait, ça ne devait pas poser problème...
Et Rose a abandonné Louis, en quelques sortes. Elle est partie du jour au lendemain, sans expliquations, sans même une lettre d'Adieu. Et Louis n'a jamais su ce qui s'est passé après son départ. Personne n'a jamais su.
Et puis Louis t'a trouvée, t'as prise sous son aile et t'a remise sur pieds.
On pourrait dire que tu as remplacé sa fille, même s'il me jurait que vous ne vous ressembliez en rien. Il t'aimait plus que tout Claudia.
Et moi dans tout ça?
J'étais son second je me souviens, celui qui devait lui succéder, celui qui devait prendre soin de toi lorsqu'il ne serait plus là.
J'ai été horrible Claudia, vraiment, je l'ai abandonné comme l'a fait sa fille, je vous ai laissé sans aucun moyen de me joindre, j'ai été monstrueux en vous quittant ainsi.
Mais je regrette, Claudia ma beauté, si tu savais comme je regrette...
Louis m'avais appris à jouer du violon, c'est lui qui nous avait fait danser l'un avec l'autre pour la premiere fois tu te souviens? Dans notre petite salle à manger, il avait pris le violon et nous dictait les pas.
Il m'en a appris bien plus que tu ne le crois. Nous voulions que tu penses que je savais déjà tout, danser, tenir l'archet, faire la cuisine...
Mais je pourrais te l'avouer maintenant, c'est Louis qui m'a tout appris.
Et en échange de ça qu'ai je fait? Je suis partis. J'en suis désolé Claudia, si tu savais, si tu savais vraiment comme je m'en veux!
Il faut que je reprenne le flambeau de Louis tout de même, il faut que je reprenne ma place. Celle de celui aux côtés de qui tu dors, celui qui te protèges et t'aimes. Il le faut. Pour Louis, pour toi, et peut-être aussi un peu pour moi...

A laisser mes pensées vagabonder je me suis perdu dans ta ville Claudia.
Je ne sais pas s'il y avait du brouillard ou s'il pleuvait mais mes yeux me piquaient et je voyais flou.
Le soleil se levait à l'ouest, haut au dessus de toi.
Et je pensais à toi Claudia.
Je te retrouverai ce soir ou demain, et je te dirais tout.
Et on repartira là où nous vivions avec Louis.
Tout sera comme avant tu verras Claudia,tout comme avant avec les grands champs de blé et les couronnes de paquerettes. Je racheterai un violon et je t'apprendrais d'autres pas que tu ne sais pas encore.
Je le promets Claudia, dès que je te retrouve on s'en va.


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