Vendredi 27 juillet 2007 à 10:54

Parce que tu as grandis, et que ta maman n'est plus là
Parce que tu assumes seul tes cauchemars
Qu'il n'y a plus personne pour te prendre dans ses bras
Quand tu dis que tu as peur du noir.

Prend ton mal en patience
Et pleure un peu moins fort
Porter un masque n'est pas une science
Et sèche tes yeux quand tu t'endors...

Apocalypse. Parce que voir la réalité en face, ça fait comme se prendre une grosse vague en pleine figure. De l'eau salée sur les joues, dans les yeux, quelques perles d'océan qui glissent sur nos lèvres.
Et je ne me comprends plus trop. Je ne devrais pas pleurer comme ça. Il y en a qui arrivent à retenir leurs larmes en public, il y en a qui ont grandit et qui on su devenir fort. au moins juste assez fort pour ne pas paraître faibles.
Je devrais peut-être arrêter ces putains de métaphores et expliquer clairement pourquoi j'ai pleuré. Pourquoi je souris. Et tout le reste.
Oui. Mais. Bof. enfin voilà quoi. C'est juste cet espece de chimère, ce truc comme iréel, cette légende qui prend forme à l'intérieur de moi, ce tendre monstre qui grandit de jour en jour et qui creuse le manque jusque dans mon oesophage. Quelque chose de légérement lacrymogène. Oui, voilà, c'est ça, l'amour. Bordel. L'Amour. N'est-ce pas sublime? Rien que ce mot. S'il était représenté par quelque chose de concrait il faudrait forcément lever la tête pour l'apercevoir. Parce que ça me parai(ssai)t tellement suréaliste. Le genre de truc qui n'arrive qu'aux autres, pas à moi. Pas si fort. Pas pour de vrai.
Sauf que hum...voilà quoi. Bon, vous allez trouver ça con, même ringard (hoho) mais dans une comédie musicale, il y a une phrase qui m'a marquée "l'amour c'est pour ceux, oubliés des dieux, qui l'ont mérité". alors je le mérite? Je savais que Dieu ne pensait plus trop à moi puisque je ne pensais plus trop à lui. (Et ouai, loi de l'échange équivalent <<-- CQFD) Mais bon de là à m'offrir un si beau cadeau que son amour à lui. Très sincérement, je pensais pas que ça serait si bien. Je pensais que ça allait se ternir avec le temps, j'en étais quasiment sure même. Et ba je me suis trompée. Bel et bien trompée. en plein dans le mur. "Bim!" Comme ils disent. Parce que plus les jours passent et plus je l'aime. Plus ça me manque de ne pas l'avoir près de moi. Juste pour le voir vous comprenez? Alors, bien sur, ça vous énerve, il est même possible que vous pensiez que j'enjolive. Juste pour vous faire baver. Je vous étale mon putain de bonheur là sous les yeux, et vous trouvez ça injuste parce que ça devrait arriver à tout le monde. Possible. Je suis aussi de cet avis. "ça devrait arriver à tout le monde". Peut-être que ça irait mieux. Partout.
Sauf que quelques fois j'en pleure. Parce que j'ai froid. Un vide, un besoin que je ne peux pas combler. Mais c'est ça la vie. La loi de l'échange équivalent oui, parce que c'est un sourire pour une peine. C'est comme ça.
Mais ça me fait prendre conscience, que là, vraiment, j'ai bien fait. Qu'ils ont bien faits. Qu'avec lui c'est mieux qu'avec n'importe quel autre. Parce qu'il n'est pas sur de lui, parce qu'il fait tellement attention, parce qu'il n'est pas pareil. Parce que nous ne sommes pas pareils. Et pardon si ces mots là vous blessent. Cependant ils sont là. Ils sont vrai. Et je ne sais pas tapper au clavier en croisant les doigts.                                                 :)





Lundi 16 juillet 2007 à 10:33

"Tout le monde était donc perfide, menteur et faux. Et des larmes lui vinrent aux yeux. On pleure parfois les illusions avec autant de tristesse que les morts.
Elle se résolut pourtant à feindre de ne rien savoir, à fermer son âme aux affections courantes, à n'aimer plus que Paul et ses parents; et à supporter les autres avec un visage tranquille"

Extrait d' Une vie. De Maupassant.

Oui, c'est bizarre hein? Que je lise du Maupassant pendant mes vacances^^.
Ma grand-mère m'en avait parlé de ce livre. Elle m'avait dit "lis le un jour, et peut-être que tu comprendras". J'ai compris un peu.
Pourquoi elle avait vendu ses terres.
Et j'ai compris la vie aussi. Un peu. Pas trop parce que bien sur, ce n'est pas un roman qui se déroule à notre époque. PArce qu'on y parle de comtesse (et je dois avouer que ça ça m'a soulée^^) parce que les jeunes filles passaient encore leur jeunesse au couvent.
J
e vous raconte l'histoire?


C'est une fille qui s'appelle Jeanne. Et qui sort du couvent (oui en général ça commence comme ça) Elle rêve du prince charmant; Elle le rencontre, il s'appelle Julien, il est vicomte.
Et là, toc! comme par magie, elle se marient. Ils s'aiment! (oh làlà c'est beau...) Sauf qu'à l'époque, les filles devaient se taire. Ils se marient donc ils veut lui faire heu...d'autres trucs. Elle elle comprend pas, on lui a pas appris ces choses là au couvent. Pour être claire, il la viole. Et ensuite il s'endort. Mais pour elle c'est dans la logique des choses. Elle trouve ça terrible, ce sont un peu ses beaux rêves de princesses qui comment à se fendiller. Là voilà tout juste entrée dans la vie que toutes ces attentes sont comblées. Elle l'a son prince, mais elle aurait donc plus rien à attendre de la vie? D'un coup elle a plus aucune raison d'espérer. Elle a tout ce qu'elle a voulu, sans avoir eu à attendre. Il est presque amoureux d'elle, ils s'entendent bien. Mais au fil du temps il se fait de moins en moins tendre.
Oui mais, elle l'aime.
Sauf qu'il la trompe
. Avec la bonne, confidente de Jeanne. et la bonne tombe enceinte. S'en suit un torrent de chagrin, colère. tout ce par quoi on peut passer quand on a mal. Et puis elle lui pardonne.
Ensuite elle recontre un autre couple. Ils deviennent amis. Jeanne est enceinte.
Julien l'a retrompe. Avec son amie. et c'est là qu'elle se rend compte, que ses rêves de jeune fille ne prendront jamais vraiment forme. Là elle comprend, que tout ça c'était des conneries de l'imaginaire. Que rien n'est facile, et que la vie c'est une engeance. Elle se concentre sur son fils, Paul, et sur ses parents qu'elle aime. Fort.
Et puis sa mère meurt. Et puis son mari se fait tuer par le mari de sa maîtresse. (vous suivez?) Elle était à nouveau enceinte. A cause du choc, elle tombe malade. Elle accouche, d'une enfant mort-née. Elle pleure.
Et puis elle élève Paul de son mieux, avec tout l'amour qu'elle porte; Avec son amour de mère.
Oui mais, Paul grandit, et se tire en Angleterre avec une prostituée. Il ruine sa mère.
Lui demande sans cesse de l'argent ,parce qu'il en "a besoin."
Et puis Jeanne vend sa maison. La maison où elle avait été heureuse avec Julien au début. Elle finit pauvre et pleine de regrets. Elle découvre que sa mère trompait son pere. L'adultère ça lui bousille le coeur. Elle est pas vraiment heureuse. Elle se tourne vers dieu, mais le curé est un salaud. Je crois qu'elle ne va pas très bien. Et puis elle vieillit.  Enfin voilà...
Et puis c'est ça la vie. C'est dur.

J'ai eu du mal à le commencer. Mais les impressions sont bien décrites.
Ce livre il aurait aussi pu s'appeler un truc du genre "Les désillusions".

Mardi 19 juin 2007 à 12:50

Dans les livres, on dit que l'amour rend fort, qu'il donne des ailes. C'est pas vrai. L'amour rend fragile, il creuse un trou par où le froid s'engouffre quand l'autre n'est pas là. Ou bien c'est l'inverse: peut-être qu'on ne devient amoureux que parce qu'on a ce vide en soi. Parce qu'on a froid.

Mardi 19 juin 2007 à 12:45

C'est vrai que des fois on sait pas trop pourquoi. Mais d'un coup les yeux s'embuent.
C'est peut-être à cause de l'accumulation de tout ce qui nous arrive. Toutes les choses pour lesquelles on a retenu nos larmes.
Toutes les fins, toutes les séparations, tous les faux sourires, tous les manques. Ce genre de trucs.
C'est peut-être ces instant de relachement qu'on a pas eu qui viennent d'un coup nous aveugler de larmes.

Et jme retrouve bête face à un écran. A boire du lait fraise à la paille. The Cramberries à fond dans la maison.
Parce que je suis toute seule.

Je sens qu'ils partent. Les un très loin, les autres pas tant que ça.
Mais au fond c'est pas vraiment la distance qui compte. C'est la séparation.
On est plus ensemble, c'est tout.
Et comme à chaque fin, on se promet que c'en est pas une. Qu'on se reverra. On se le promet les yeux dans les yeux.
On voudrait vraiment y croire. Tout juste si on se fixerait pas des dates.
Mais restons lucides, même les yeux embués, restons lucides.

Peut-être n'est ce que la fatigue. Que le repos qui provoque cette détente de la paupière.
Ouvre grand les yeux que ça ne coule pas sur tes joues.
Il faut pas écouter du classique quand on pleure. Sinon on craque.

Y en a qui sont déjà partis loin derrière. (oh jean zay!)
Y en a qu'on avait gardés et qu'on sent repartir.
Et ils y en a qu'on tenait tout juste et que l'on nous arrache.

 

Parce que c'est ça la vie.

Vendredi 15 juin 2007 à 8:39

ça n'a l'air de rien. ça arrive doucement comme ça. Des fois même on le sent venir mais on a pas trop envie de le freiner.


Ba voilà, merde quoi.
Je l'aime. Vraiment. Très fort. (trop?)
Et peut-être est-ce juste une impression mais je crois que nous c'est pas comme les autres. Que nous c'est mieux. Parce que nous, il suffit qu'on soit ensemble pour être bien.
Parce qu'avec Paul même les plafonds ils deviennent vivables.
Nous on est dans la vraie vie, mais juste dans la notre.
Nous c'est pas pareil. Nous c'est tout léger, ça flotte dans l'air, ça libère et ça envole.
C'est pas un de ces amours pesants qui emprisonnent. "je fais ce que je veux, et tu fais ce que tu veux." C'est comme ça que ça marche. Du moment qu'on est bien. Et putain ce qu'on est bien!
Nous les vrais mots ils viennent en toutes les langues, et on s'est pas dit je t'aime pour la premiere fois avec des lettres. ça a été de bouche à bouche. Juste comme ça.
Et même si ça fait pas si longtemps que ça. J'ai l'impression que ça fait des mois que ça dure. Que le début est loin. Et pourtant..."on est amoureux tu crois? .... on est dans la merde".
Finalement non, ça va. Elle est pas si nauséabonde cette merde.
Elle sent le soleil.
(Oh comme c'est poétique !).
Parce qu'on rit ensemble. Et ça n'a l'air de rien surement. Mais des couples qui rient comme nous, j'en ai pas vu beaucoup. On s'aime, ô comme on s'aime!
Je peux pas dire que nous on s'aime plus fort que les autres. Mais on s'aime différemment. Et c'est ça qui fait que tout va mieux.
Parce que Paul c'est pas mon mec, c'est mon amoureux.
Et au fond c'est juste ça l'important. Qu'il soit là. Là.
Parce que quand je le regarde j'ai trop envie de sourire, parce que quand il encercle mes hanches de ses mains je me sens plus importante que jamais. Parce que quand il me dit que je suis jolie, tout juste si je me mettrais pas à le croire. Parce qu'il est lui. (oui je sais, cette tournure est parfaitement stupide mais s'il était un autre, je l'aimerai pas tant, c'est aléatoire....qui a dit c'est pas faux? )
Et je saurais pas vraiment dire pourquoi je l'aime. C'est Paul. C'est Tout.
Et "ce garçon là me convient tout à faits". Tout à faits.
Je m'étais jurée de ne jamais pleurer pour un garçon.(point.)
Parce que moi je le trouve beau à force de l'avoir trouvé joli. Parce que des fois il m'époustouffle. (oui, ce mot existe) Et que sa voix qui vibre contre moi c'est la meilleure des berceuse.
Mais j'aime pas ce genre d'article, vous savez bien... Parce que c'est tiré par les cheveux, parce que ça pue l'eau de rose. Parce que ça fait trop artificiel, trop intéressé.
Mais c'est vrai. Je vous jure que c'est vrai.
Que ça fait comme ça. Que je suis heureuse avec lui. Qu'il a toute ma confiance et même plus. Que je lui verse amour et larmes, sourire et soupirs. Qu'avec lui tout devient beaucoup plus facile. Que s'il est là je suis rassurée. Que je l'aime. Oh Dieu! si fort...
Parce qu'on est bêtes. (c'est toi la bête!). Parce que rien n'est calculé. (c'est toi le calculé!).
Et parce qu'il est joli. (c'est toi la jolie!)
"C'est quoi qui a fait clak là?
_C'est toi qui claque!"
Paul ressemble à L. Mais Paul is not dead. Paul il est pas au comissariat non plus. Paul il est vivant. Et c'est coule.
Tlés bien!


<< Page précédente | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | Page suivante >>

Créer un podcast