Samedi 28 avril 2007 à 11:55

"Nan mais moi des fois mes parents ils se battent avec des chaises et tout! Bon c'est pour rigoler mais...
_Moi aussi ils se battent avec des chaises!
...mais c'est pas pour rigoler...."


Nous ça nous a fait rire.
Parce que c'est nous.
Et qu'on veut pas en pleurer.

"De toutes façons la famille c'est pourri."


"Mais en général elle te laisse pas tomber, elle."

Moi jveux une famille choisie comme dans Ensemble C'est Tout.
Parce que se battre avec des chaises, des mots ou des pensions.
Pas pour rire.
ça devrait pas être ça la vie.

Vendredi 27 avril 2007 à 7:53

J'ai un corps abimé.
J'ai un ventre plat oui, pas encore de cellulite, pas de rides ni rien.
Mais j'ai un corps abimé.
Avec des cicatrices un peu partout pour qui sait les voir.
De derrière l'oreille jusqu'en bas des jambes.
J'ai des fois l'impression d'être vieille, a travers la buée du miroir.
Je passe ma main sur la surface opaque et tout devient clair. ça laisse quelques minuscules gouttes d'eau et puis jme redécouvre.
Je suis une demoiselle abimée.
Un peu par la vie, un peu par tout le reste.
J'ai des traces sur les doigts et puis aussi en bas du dos.
Des épreuves ou des petites contrariétés de la vie.
Moi parfois jsuis la fille en culotte devant son miroir qui se demande comment elle a fait pour en arriver là sans être morte.

Mercredi 4 avril 2007 à 22:05

Réfléchissons et vivons encore. nous la race humaine, pour un avenir possible, pour un monde meilleur.
Cacher notre mascarade sous une tonne de mascara. Et que tournent manèges à nous en manger les méninges.
Parce que c'est ça la vie.
Avoir des rêves jusqu'à en crever. Et vivre jusqu'à en mourir. Parce qu'il n'y a riend 'autre à faire.

Qu'à

Chercher l'être aimé, si loin, si proche. Parce que si on en parle tant c''est surement parce que quelque part il existe. Et écrire jsuqu'à en avoir des crampes au poignet et des ampoules aux doigts. Une certaine lumière. Une dose d'électricité pour tout ce qui a pu être cité. Tu vois, juste, parce qu'on est des artistes. Sans vouloir prendre partit. Et même si c'est parfois un peu triste.
Et puis "s'éteindre dans les étincelles d'un orgasme". Pour la beauté du geste, comme il disent, on s'aime. Waou, miracle de la vie. il faut racler l'envie; les copeaux et tout ça. tout ça.

Nous, oh comme nous sommes aimants, être pensants, réfléchis. Plein de qualités et de [c]dons.
Nous la race humaine, ne sommes-nous pas des meilleurs...
On lit du Zola et du Stendhal, on se prend pour Dieu à créer à tout va. Et que sont ses simples lettres à qui vous donnez un sens? On a appris à écrire nous, on sait lire nous, on sait compter et croire.
Nous on est bien tu vois, on est mieux qu'eux. Parce que nous on fait pas n'importe quoi nous, et on exibe nos cicatrices comme les trophés de nos souffrances. Moi j'aurai voulu être actrice, rien que pour faire semblant de dire ce que je pense. tu vois, comme un de ces idéaux qui nous font presque vomir.
Parce que sur nos avant bras il y a des milliers de chats qui griffent, des tonnes de buissons qui s'accrochent à nos peaux. Parce que ça pique le coeur de remuer le passé et que quand je pense à ma soeur jme dis que ce que j'ai fais c'est pas encore assez.
Voilà, ça ça faisait longtemps. Et il me reste sept minutes. Top chronoss. Pour préserver le monde. L'histoire de l'avenir, du lendemain, tu sais.
Et puis moi j'aime les calins.
"tu sais, si un jour t'as besoin de quelque chose..." J'ai besoin de calin, de ces magnifiques êtres autour de moi.
Et si je souris autant, c'est pour tout les instants où je n'y arrivais pas.
Audrey. Eno. Raphaël. Maxime. Paul. Phillipe. Rémi. Luc. Aimery. Chloé. Mom. Titaïna. Adrien. Nirina. Jyraiya. Madhani. Waldeck. Julia.
Sukyo.

On mettra tout ça dans nos coeur et on oubliera le reste.
Le temps cours oh Dieu!Que le temps courre... Je suis éssouflée un peu.
ça va aller Anko, ça va aller.
J'ai envie de prendre des photos, j'ai recommencé à dessiner. Parce que moi aussi je dessine.
Parce que j'ai envie d'être une artiste. Ouai...l'année dernière j'avais écrit.
"si je ne suis ni artiste, ni musicienne, je serais amoureuse"
Jvoudrais être les trois si possible. On m'annonce dans l'oreillettte que non. Pas possible.
Mais si, ça le sera, ça le sera.
Je dois aller vite. koso..reste deux minutes. Apres le monde explose.
Ciel! Ciel! Ciel!

Putain comme j'ai envie d'aimer...

Et pour la suite de l'histoire de Franck Claudia et les autres j'y travaille, j'y travaille.
Jpensais que ce serait plus facile que ça mais enfait c'est du boulot d'écrire un livre.
Et puis j'aime bien quand audrey elle m'aide et que les autres me lisent.
C'est la classe.

Reste zéro minutes.
Fin du monde.
J'ai le coeur qui me crame..

Jeudi 22 mars 2007 à 10:04

Dans certaines vies, dans certains moments, il y a des mots que l'on a connu et puis que l'on oublie. Simplement parce qu'on ne les prononce plus.
ça va du mot "ardoise" jusqu'au mot "maman".
Et puis il arrive que des fois, on soit appelé à les redire. Et ça fait comme bizarre.
"Maman". "Ardoise". "Eclaboussure". "Papa". "Je t'aime". "Cornflakes". "Petit beurre".
Comme si ces mots n'étaient plus à leur place, comme s'ils n'étaient pas français.
Ils arrivents comme ça dans votre bouche, ce sont ceux qu'il faut dire mais ils vous paraissent comme iréels. Comme faux.
quand j'était petite, il m'arrivait de répéter un mots pendant cinq minute et d'en oublier le sens. ça marchait très bien avec cartable et aspirateur. Pour le premier j'oubliais vraiment ce qu'il désignait, et l'image qui se formait dans mon esprit au mot "cartable" C'était un bus, avec une table à côté.
C'est amusant les jeux de l'inconscient, mais il ne faut pas en abuser.

Il y a des prénoms qu'on oublie, des expressions, des dialogues, des images, des symboles.
Si j'en arrive à bientôt seize ans, et que j'oublie déjà le sens des mots...

Samedi 17 mars 2007 à 22:17

Je l'ai revu comme ça.
Celui que j'avais aimé.
Ils nous a suivit dans la rue. Et il m'a raccompagnée, ou plutot suivie, jusqu'à ce que j'arrive à la porte de ma maison.
Et puis il est resté devant chez moi, durant presque une heure.
J'ai voulu être gentille, j'ai parlé avec lui comme avec un "ami", comme avec n'importe quel garçon.
J'ai voulu le traiter d'ado à ado comme je fais avec tout le monde.
Jlui ai comme accordé une chance que ça aille, une chance d'être presque "amis". Mais rien à faire.
Je l'ai revu comme ça, et j'avais du mal à croire que c'était réel, c'était comme un cauchemar.
Et lui qui s'accrochait, qui me faisait du mélo-drame et qui se plaignait de ne pas avoir assez de larmes dans les yeux. Qui voulait une expliquation à tout prix alors qu'il n'y en a pas.
Il ne veut pas comprendre, il dit qu'il pourrait m'oublier, mais qu'il ne veut pas.
Il ne veut pas. Tant pis pour lui. Moi je ne peux plus rien faire.
(Je m'excuse d'étaler ma vie ici, mais comme dit yum, les blogs sont des thérapies en ligne alors allons-y. )
Et vous savez, de le revoir dans cet état qui m'insupportait plus que tout, le revoir me fixer comme un zombie attendant je ne sais quoi de ma part, le voir planté là à rien faire, ça m'a énervée, vraiment. C'était désagréable au possible, comme dans un cauchemar, vraiment.
Et puis je me suis souvenue, que non, l'amour n'en valait pas la peine.
Si c'était pour en arriver à de telles situations, ça ne servait à rien.

J'ai faillit tomber amoureuse d'un garçon de ma classe.
Et ba de revoir ce que ça donne avec le temps, ça ma remise sur le "droit chemin."
C'est surement triste je vous l'accorde, et j'ai certainement tort de penser ainsi.
Mais voilà, rien que d'y penser, rien que de repenser à lui, à son visage, à ses paroles bafouillées, à l'agressivité de sa voix et de la mienne, à ces "je t'aime" jetés comme des flêches contre un mur de pierre, à ce désespoir, et à cette colère qui prenait possession de moi. ça me dégoute.
Je suis libre là maintenant vous comprenez?
Et il me semble que je suis peut-être un peu volage intérieurement.
Alors pour l'instant non, les relations stables, ça me brule les ailes, ça m'emprisonne, ça me rapelle que j'ai des devoirs, des choses à faire, des gens à ne pas décevoir.
Je n'aime pas aimer. Mais j'aurai aimé aimer aimer.
C'est complexe, c'est l'amour, c'est la vie.

Enfin voilà, "les histoires d'amour finissent mal en général".
et ça j'y crois. Après, elles se terminent plus ou moins tard, mais rarement dans de bonnes conditions. Y aura toujours des larmes ou des remords à la fin.
Très peu pour moi merci.

Alors je sais bien que je ne pense pas comme il faut.
Je sais aussi que ça me passera.
Seulement voilà, ce soir-là, je me suis souvenue;
que ça n'en valait vraiment pas la peine.

rassurez-vous:
ça passera
ça passe toujours

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