Je l'ai revu comme ça.
Celui que j'avais aimé.
Ils nous a suivit dans la rue. Et il m'a raccompagnée, ou plutot suivie, jusqu'à ce que j'arrive à la porte de ma maison.
Et puis il est resté devant chez moi, durant presque une heure.
J'ai voulu être gentille, j'ai parlé avec lui comme avec un "ami", comme avec n'importe quel garçon.
J'ai voulu le traiter d'ado à ado comme je fais avec tout le monde.
Jlui ai comme accordé une chance que ça aille, une chance d'être presque "amis". Mais rien à faire.
Je l'ai revu comme ça, et j'avais du mal à croire que c'était réel, c'était comme un cauchemar.
Et lui qui s'accrochait, qui me faisait du mélo-drame et qui se plaignait de ne pas avoir assez de larmes dans les yeux. Qui voulait une expliquation à tout prix alors qu'il n'y en a pas.
Il ne veut pas comprendre, il dit qu'il pourrait m'oublier, mais qu'il ne veut pas.
Il ne veut pas. Tant pis pour lui. Moi je ne peux plus rien faire.
(Je m'excuse d'étaler ma vie ici, mais comme dit yum, les blogs sont des thérapies en ligne alors allons-y. )
Et vous savez, de le revoir dans cet état qui m'insupportait plus que tout, le revoir me fixer comme un zombie attendant je ne sais quoi de ma part, le voir planté là à rien faire, ça m'a énervée, vraiment. C'était désagréable au possible, comme dans un cauchemar, vraiment.
Et puis je me suis souvenue, que non, l'amour n'en valait pas la peine.
Si c'était pour en arriver à de telles situations, ça ne servait à rien.
J'ai faillit tomber amoureuse d'un garçon de ma classe.
Et ba de revoir ce que ça donne avec le temps, ça ma remise sur le "droit chemin."
C'est surement triste je vous l'accorde, et j'ai certainement tort de penser ainsi.
Mais voilà, rien que d'y penser, rien que de repenser à lui, à son visage, à ses paroles bafouillées, à l'agressivité de sa voix et de la mienne, à ces "je t'aime" jetés comme des flêches contre un mur de pierre, à ce désespoir, et à cette colère qui prenait possession de moi. ça me dégoute.
Je suis libre là maintenant vous comprenez?
Et il me semble que je suis peut-être un peu volage intérieurement.
Alors pour l'instant non, les relations stables, ça me brule les ailes, ça m'emprisonne, ça me rapelle que j'ai des devoirs, des choses à faire, des gens à ne pas décevoir.
Je n'aime pas aimer. Mais j'aurai aimé aimer aimer.
C'est complexe, c'est l'amour, c'est la vie.
Enfin voilà, "les histoires d'amour finissent mal en général".
et ça j'y crois. Après, elles se terminent plus ou moins tard, mais rarement dans de bonnes conditions. Y aura toujours des larmes ou des remords à la fin.
Très peu pour moi merci.
Alors je sais bien que je ne pense pas comme il faut.
Je sais aussi que ça me passera.
Seulement voilà, ce soir-là, je me suis souvenue;
que ça n'en valait vraiment pas la peine.
rassurez-vous:
ça passera
ça passe toujours