Dimanche 18 mai 2008 à 20:58

L'encre est libre. La plume l'est.

Ne la perd pas. Ne la laisse pas partir. Cette sensation, qu'elle vienne d'une fille ou non, garde-là enfouie en toi. Souviens t'en le plus longtemps possible. Car si un jour elle part, elle ne reviendra jamais. Ce sont ces choses que l'on rêve de vivre et que l'on ne vit qu'une seule fois. Ce sont ces secondes éternelles où tout parait plus sur, où il n'y a plus de monde, où on ne meurt plus, où toutes les interrogations disparaissent. Ce sentiment que plus rien n'importe: ne l'oublie pas.
Retiens le encore avant qu'il ne claque la porte, car rien n'est plus important que de savoir que le mond peut disparaitre, que tout se qu'on ne comprend pas se mue parfois en illusion et parce que le monde ne sont pas indispensable. Souviens-toi que tu l'as aimé(e) que tu l'aimais ou que tu l'aimes. Rappelle-toi comme il n'y avait rien d'autre que vous. Quand les miettes d'une éternité illusoire vous faisaient fermer les yeux.
On peut toujours améliorer les choses quand tout va mal, mais plus lorsque tout est parti.

/un/deux/trois/    LuNe

Tu n'es pas jolie ma belle. Non, tu n'es pas jolie. tu ne me plais décidément pas et j'aimerai te crier à la figure que tu ne vaux pas mieux qu'une autre. Je te regarde et j'admire ta laider. J'observe la perfection de chacun de tes traits, la pâleur de tes yeux, et ces cheveux désespérement lisses. Je te regarde et tu me répugnes. tu n'es pas jolie ma belle. tu ressembles à celle que toutes veulent être. Toi tu as un visage en plastique. Un refait naturel. Toi tu es un artifice. Tu nous en mets plein les yeux mais tu laisses nos esprits vides. Tu fais vieillir nos coeurs avec ton audace péroxydée. Toi tu es une image, tu ne plais qu'au regard mais pas au mien.

(extraits de mes rédactions ennuyeuses)

Jeudi 8 mai 2008 à 21:23

*J'ai peur de moi. J'ai peur de vous. J'ai peur de ne plus rien comprendre.
J'ai peur de l'eau, de me noyer. J'ai peur d'être enceinte et d'aimer un enfant qui ne vivra jamais. J'ai peur de me faire agresser par ceux qui rodent autour de chez moi. J'ai peur de succomber. de l'alcool, de ce que je dis, de ce que je deviens. j'ai peur de mal finir. J'ai peur de finir.
J'ai peur de ne pas m'accrocher aux bonnes personnes, de prendre trop de risques. J'ai peur d'avoir des regrets. J'ai peur de regretter d'avoir eu peur. J'ai peur d'être un ange, et de ne pas pouvoir voler sans elle. J'ai peur de m'éclater sur le bitume. J'ai peur de l'asphalte. J'ai peur des mots, des menaces et des gestes. J'ai peur de me tromper. J'ai peur de ne plus l'aimer. J'ai peur qu'il ne m'aime plus. J'ai peur d'être toute seule. J'ai peur du noir lorsqu'il n'est pas total. J'ai peur de ce qui est invisible, j'ai peur de ce que je vois. J'ai peur de t'aimer mal, j'ai peur de t'aimer trop. J'ai peur de suffoquer sans toi et de pas pouvoir reprendre mon souffle. J'ai peur de devenir dépressive et d'avoir besoin d'anti-dépresseurs. J'ai peur des pilules et des drogues. J'ai peur de la musique et de l'art. J'ai peur de ma confiance et de ma conscience. j'ai peur de tout perdre, j'ai peur de ne rien gagner. J'ai peur d'avoir tout faut. D'avoir trop réfléchi. J'ai peur d'aller mal, j'ai peur d'aller trop bien. J'ai peur de devenir adulte. J'ai peur de devenir aveugle. J'ai peur de perdre leur confiance. j'ai peur qu'il voit que je lui mens. J'ai peur de décevoir. J'ai peur de de vous, j'ai peur de moi*

Samedi 23 février 2008 à 9:54

J'ai été ta fille, ta femme, j'ai été celle
qui pour allumer la flamme a fait office d'étincelle.
je t'ai aimé, je t'ai aidé, j'ai voulu plaire.

Alors tu prends des pilules, pour dormir, pour rêver, pour manger, pour faire l'amour, toi, tu prends des pilules. Un tas de pilules. Des poudres concentrées de toutes les couleurs. Et elles laissent des traces au fond de tes poches de jeans. Des sachets vides dans le placard de ta cuisine. Des ampoules grilées "jour nuit, jour nuit," les jours où tu t'ennuis. Parce que tu as été amis, amoureux, amant, à mort. Tu as su rire et tu as su vivre, tu as su être et tu as sué. Des perles de sang qui pendent à ton menton. Dire qu'il y avait une époque où tu croyais tous les menteurs. La naïveté est un joli vice, toi tu as offert ta vie, il te fallait un sacrifice. Tu as un été un sacré fils, les mots s'ancrent et glissent sur des feuilles et sur ta peau. tu as toujours su que tu en faisais un peu trop. Alors bien sur c'est un peu tôt; c'est un petit peu pataud. Mais tu ne veux pas de pitié, toi qui a cru en l'amitié. Il y a des choses qu'il faut crier à défault d'avoir pu prier. "Aimer c'est être folle" et mes syllabes s'envolent. le ventilateur est frivole, il ventile tort les symboles de nos enfances et de nos rêves.

La,la la la la, la la la laaaa...
A wild world

Mercredi 20 février 2008 à 9:02

Lève les yeux si tu m'aimes.

Et dis le moi. Dis moi tout. Crache moi tes tripes à la figure et hurle au monde cette vérité qui te poignardes.

Lève les yeux si tu m'aimes.

Dis-le. dis leur que ton monde explose avec mes sanglots, que plus rien n'importe, et que si je meure ce sera par tes mains. ment-leur si tu ne me mens pas. Arrache moi les yeux pour quand je ne voudrais plus te voir, ou Cours moi les paupières pour retenir mes larmes.

Lève les yeux si tu m'aimes.

Avoue-leur combien je m'accroche à ta peau. Avoue leur comme je t'aime et comme je te hais. Dis leur mon mépris et mon admiration. Explique leur qu'ils ne comprendront pas. Et donne moi des médicaments pour me faire taire.

Lève les yeux si tu m'aimes.

Est ce qu'une suele vie suffit pour trouver ce qu'il nous faut? J'aurai voulu avoir d'autres rêves, avoir d'autres vies pour admirer d'autres choses. J'aurai voulu avoir d'autres vies pour pouvoir vivre autre part, pour manger et découvrir d'autres choses. J'aurai voulu une autre vie encore, afin de penser autrement. D'autres vies pour haïr ce que j'ai admiré. J'aurai voulu avoir d'autres vies, mais je n'aurai pas voulu enaimer un autre que toi.

Lève les yeux si tu m'aimes.

Je voulais que tu illumines mon ciel, je voulais continuer à croire que tout allait bien. Je ne voulais pas lever ses paupières que tu avais si bien cousues. Je voulais vivre encore dans cette illusion assassine. Alors je regrette. Sache que je regrette.

Lève les yeux si tu m'aimes.

Jeudi 14 février 2008 à 17:33

Boire tes larmes et avaler tes cris.
Je suis cap de t'aimer jusqu'à mourir
je suis cap de mourir pour ne plus t'aimer.
Je peux voler le monde et te prendre un sourire
Je peux pendre le monde et te peindre un soupir
Une pluie de chagrin, des larmes d'antiseptique.
Je sais ce que tu crains, je trouve cela cynique.
Je suis cap de t'aider jusqu'à souffrir
et sans jamais céder.
Un arc en ciel de larmes, le siècle des mensonges
Tu te retrouves sans armes étouffé par tes songes
J'ai noyé ton poisson rouge
j'ai mis du rouge à lèvre
Les jambes à l'air, je courre, je pollue ton atmosphère.
Je te tue si tu plaides
Je te tue si tu m'aides
Je t'aime si tu me tues
Si tu me tues sans peine.
Mes hommages...                                                                                          Belfast.

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